29/12/2010
MORNING SUN.
Matin gris, il est 9 heure et demi, il est midi. Trente.
J'ai ce 3055 en tête, c'est magnifique. Il n'y a pas de larmes, je n'ai besoin de rien de plus et c'est tout à fait insensé. Cette vie que j'aime tant, là bas, ne me manque pas autant qu'elle le devrait. C'est une façon plutôt stoïque de faire la part des choses. J'aime être à la maison, même quand l'humeur y est insupportable. Et ça fait bien quatre jours que je m’attelle sans relâche à travailler ce qui me plait. Alors j'invente le corps en écriture, met en scène la lumière dans la photographie, écris la vie d'objets en série, je peint dans la rue, je fais sans faire. Lutte contre la nuit qui m'emporte, et fini d'aligner les mots.
Matin soleil, il est 8 heure et quart. Je m'en vais mais je reste.
25/12/2010
PAS DE CA.
J'expose, explose parfois. Un purgatoire de peines? Oui, mais pas trop. Mon trop besoin d'écrire se manifeste sur la toile maintenant que je n'ouvre plus mon petit cahier resté sur Angers.
J'oublie trop souvent que je suis lue, et me dis que ce doit être désagréable ,parfois, de tomber sur un article de larmes. Alors je l'efface, c'était un coup de tête. Sujet clos. Aujourd'hui tout est plus calme et ça va revenir doucement.
14/12/2010
TRUMAN SHOW.
A l'occasion, il y aurait eu la folie amoureuse. Sûre à 80%. Il y aurait eu le panneau à 50mètres, et j'y serai allée, presque en courant. Naïve. J'aurais trouvé beau le vent dans mes cheveux, et le cri des gamins. J'aurais laissé ouvert cette porte, que j'ai tellement de mal à fermer depuis toujours. J'aurais laissé rentrer les courants d'air, et ça m'aurait fait rire. Et tout en étant consciente du passé, des embûches, des déceptions, de tout ça j'aurais continué comme si de rien. Il aurait été le genre de type qu'il n'est pas. Je m'en serais foutu d'avoir le coeur fichu, à la final. Je me serais autorisé à y penser quand je veux. A lui trouver toutes les qualités, même celles qu'il n'a à l'évidence pas. J'aurais eu le sourire niais presque constant, mes des doutes la moitié du temps. J'aurais écrit des tas de textes, sur le combien du je le déteste et sur le pourquoi de l'amour, j'aurais ouvert à nouveau ce cahier refermé. Et puis j'aurais tout misé sur un sourire. Ou peut être sur notre dernière discussion à thème, une attitude, un geste, son pull. Et alors, ça aurait été la fin.
11/12/2010
YOU MAKE MY ART. 2010
T'es le sucre du café qui se décompose, sur le sol, aux dernières lueurs de décembre. La peinture s'égoutte au mur, elle tombe tombe. T'es le fin fond de cette goutte, tu pousses vers le bas. Je te regarde, les yeux fixe. Je ne tremble plus, excepté ma paupière gauche. C'est comme ça. Tâches de ne rien tacher en partant. De ne rien laisser non plus, pas un cheveux. Remballe le carton, il est fragile et je te demande de le casser, une fois dehors. Il n'y aura plus de jours aux nuits. Je suis une vieillerie et ne répond plus de rien. Tu es le clou au mur, moi, le tableau au sol. Echo à la déshumanisation de nos corps. T'es le tac, du tic-tac de ma montre. Mais tu n'es pas, ma muse.
09/12/2010
Un jour je serai quelqu'un de meilleur.
Je passerais mes moments de solitude à écouter la vie au travers de vidéos, et de vinyles. Tout en peignant et en écrivant à nouveau, sur du vrai papier. Mes murs seraient explosifs, on y verrait l'explosion de joie que je renferme à l'intérieur, il y aurait du drôle, mes icônes inconnues, et j'aurais un pan de mur rien que d'affiches déchirées. J'afficherais mes lettres sans aucune pudeur, et les guirlandes électriques seraient ma seule source de lumière, j'en aurais des tas, de tous les genres. On ne verrait même plus le bleu hôpital de mon appartement, je remplacerais mes goûters chocolat par des fruits et légumes, et je verrais la différence. J'irais courir au froid, les dimanche après-midi sans la pauvre excuse des magasins fermés et je dessinerais des choses intelligentes dans la neige. J'arrêterais de soupirer à chaque fois que mon voisin écoute Down the Drain avec sa copine. J'inventerais les dialogues des gens sur la télévision muette. Et je m'endormirais chaque vendredi soir à 19h, afin de profiter du lever du soleil le lendemain matin, du marché, et du café. Je me dirais plus souvent que j'ai de la chance d'être ici, de vivre ça. J'aurais du vent dans ma tête, un aspirateur incorporé, et un juke box. J'irais proposer à mon voisin une part du gâteau fait le jour même, avec mon four. Et puis j'irais danser dans le tas de feuilles que représente la cour de ma résidence. Je te proposerais une future colocation, plein centre. Et puis je supporterai bien mieux les lendemain matins, sans éteindre le réveil.
Ben et Bene - RobobargeJune2004
Ben et Bene - RobobargeJune2004
04/12/2010
16:07, Superman distribue des flyers dans la rue.
ANORAAK + THE BEWITCHED HANDS / 02/12/10 Chabada
(article tout à fait externe aux photos, c'était génial.)
Les 19 clémentines fanent lentement au rythme du tic - tac.
01/12/2010
Neige enivrante.
Je comprend rien à la vie, comme je dis. Tout ce que je sais c'est qu'on perd un membre, et un gant. On débarque, comme ça, essuyant un refus. Mais c'est tant pis. Il fait chaud. Il y a là la nuit hésitante et planante. Berceau, bébé. Le froid me brûle jusque dans le dos, et ma main. Le bruit des clés. J'ai 2h30 devant moi, avant le tout petit matin. Chaussures et manteau sur chaises et sol. Je me borde telle quelle. Phone Call. La lumière du micro onde, au café au lait tombé la veille. Les petits trous du volet fermé à l'arrache, à la volée. Et j'en ai rien à faire. L'odeur de clope et d'alcool se calque aux draps. Le teint pâle, la nuit s'emballe. Je m'éveille en sens inverse, chaussures et manteau à mes pieds, à mon dos. Un coup d'eau. Les gens tournent, un peu.
Décadence en perdition.
Je comprend rien à la vie, comme je dis. Tout ce que je sais c'est qu'on perd un membre, et un gant. On débarque, comme ça, essuyant un refus. Mais c'est tant pis. Il fait chaud. Il y a là la nuit hésitante et planante. Berceau, bébé. Le froid me brûle jusque dans le dos, et ma main. Le bruit des clés. J'ai 2h30 devant moi, avant le tout petit matin. Chaussures et manteau sur chaises et sol. Je me borde telle quelle. Phone Call. La lumière du micro onde, au café au lait tombé la veille. Les petits trous du volet fermé à l'arrache, à la volée. Et j'en ai rien à faire. L'odeur de clope et d'alcool se calque aux draps. Le teint pâle, la nuit s'emballe. Je m'éveille en sens inverse, chaussures et manteau à mes pieds, à mon dos. Un coup d'eau. Les gens tournent, un peu.
Décadence en perdition.
24/11/2010
Les yeux qui piquent et pleurent. En solitaire.
Figurer, défigurer.
Je compte les jours en sens inverse. Tiens, tiens toi je t'aime bien. Bien mieux. Allez, reviens. Non. Balmy Night. Alors je me demande pourquoi, quand, avant je te demandais pourquoi à toi. _ J'ai choisi d'effacer les bases quand j'aurai pu repartir de. Mais j'ai préféré: rien. _ Ma nouvelle vie, comme je l'appelle aux doux soirs d'Automne un café crème à la main. Laisse entrer le froid par les fenêtres bleu plastique. J'ai laissé tomber les céréales. Ma spontanéité se ternie, et tombe dans l'insatisfaction. Je redoute un peu. Pourtant tout est beau, surtout la nuit quand les mots se perdent, quand je me fous de tout ou quand je m'enfonce sous la couette à l'échelle 1. Endormie à la lueur des lumières verte. J'aime pas le matin, ni les carrés. Mais tomber amoureuse en un quart de seconde et avoir les yeux qui pétillent me met en joie. Cet homme, sa façon de jouer des instruments, ses mécaniques, sa dégaine. Ça me rappelle à quel point j'aime le violon, son son, sa forme, ce qu'on peut en faire. Sa dureté comme sa douceur. Le café gît sur la table basse. Il y a absence. On contribue, sans le savoir. L'air collégienne a force de rougir pour un rien. Je n'sais plus mentir. Il me tarde le Week end aux soirs où tout traîne en longueur. Les feuilles à terre, les mots délicatement posés au sol. Ça m'attend. La misère au sol est en attente de construction. J'amasse un tas. J'amasse du rien. Et cette nuit j'ai pleuré tellement c'était réel. Rue saint Aubain. J'écoute au téléphone, sanglote. A l'autre bout de la pièce un vibreur me réveille. Laissez-moi finir d'y croire. La tragédie m'emporte. _ Lettre à un inconnu, le 22/11/2010. Je la laisse tomber dans la boîte postale, c'est trop tard. Une histoire de culot, de moment et d'envie. Je vérifie mon bas d'immeuble, il n'y aura rien pour le moment. Alors j'attends.
21/11/2010
Mes doigts sont lady gagesque.
Le café au lait du matin, au bar du coin, la biche rose en caoutchouc, le bagage à main du médecin, en cuir, le vernis de l'espace, le connu du coin, la guirlande électrique des années 50, de toutes les couleurs, la guirlande. La brocante, les vieilles affiches, les vinyles, le tapis chevaux aux multi couleurs. La télé, la table à dormir, les violons qui fonctionnent seuls, le dessin la main libre, les projecteurs et la prise de photos. Une heure. Les frites du Kebab d'à côté. Je suis ivre le matin et le repas au chaud.
Depuis le début de la semaine, la vraie nuit m'attend.
3 jours, que je dors 3heures.
18h30>7h du matin. Je sors, le soleil endormi se lève. L'avenir m'appartient, je discute mais ses mots se perdent en chemin. Il me dit aimer le bleu, l'indigo et le pourpre. Je le connais, le lui dit. Il crie plus fort encore. Et met les voiles. Je te rejoins, me sens gosse à regarder toutes ces vieilleries. J'envie cette fille d'à côté et son flaire pour les affaires, il m'envie du matin et la nuit. J'ai été trop tôt, après avoir été tard.
Lessivée, affalée, chantant, ivre, je raconte tout. Balade en chaussette au singulier, ma cheville est tordue. Tordue de la nuit passée. Je souris quand j'y repense, je me demande encore pourquoi ça n'arrivais plus. Et puis je sais plus si je dois en rire, ou me mordre les doigts. J'en rigole surtout, et c'est mieux comme ça. Je n'ai rien exagéré, je ne suis pas tombée, je n'ai aucun bleu. On était pas 50, le sol n'a pas manqué de tomber, il n'y avait pas les flics. Je n'ai pas discuté avec la Brigade Anti-Criminalité au quartier singulier. J'ai oublié les pancartes. Je ne suis pas tombée en arrière, n'ai pas insisté du tout. Je n'ai ramené personne avec moi.
Mais l'exposition, elle était belle. On a rit, tellement. J'ai pétillé comme une BADOIT.
Et ce soir j'ai vu Rubber, et c'était vachement cool.
Depuis le début de la semaine, la vraie nuit m'attend.
3 jours, que je dors 3heures.
18h30>7h du matin. Je sors, le soleil endormi se lève. L'avenir m'appartient, je discute mais ses mots se perdent en chemin. Il me dit aimer le bleu, l'indigo et le pourpre. Je le connais, le lui dit. Il crie plus fort encore. Et met les voiles. Je te rejoins, me sens gosse à regarder toutes ces vieilleries. J'envie cette fille d'à côté et son flaire pour les affaires, il m'envie du matin et la nuit. J'ai été trop tôt, après avoir été tard.
Lessivée, affalée, chantant, ivre, je raconte tout. Balade en chaussette au singulier, ma cheville est tordue. Tordue de la nuit passée. Je souris quand j'y repense, je me demande encore pourquoi ça n'arrivais plus. Et puis je sais plus si je dois en rire, ou me mordre les doigts. J'en rigole surtout, et c'est mieux comme ça. Je n'ai rien exagéré, je ne suis pas tombée, je n'ai aucun bleu. On était pas 50, le sol n'a pas manqué de tomber, il n'y avait pas les flics. Je n'ai pas discuté avec la Brigade Anti-Criminalité au quartier singulier. J'ai oublié les pancartes. Je ne suis pas tombée en arrière, n'ai pas insisté du tout. Je n'ai ramené personne avec moi.
Mais l'exposition, elle était belle. On a rit, tellement. J'ai pétillé comme une BADOIT.
Et ce soir j'ai vu Rubber, et c'était vachement cool.
16/11/2010
13/11/2010
T'es cette espèce de sangsue, qui s’agrippe, qui voudrait plus d'espace. Nous, on peut pas t'en donner. C'est comme ça.
R E F L E T
J'ai des idées plein la tête, et note tout dans mon calepin informatique, je range ça du côté des noms d'artistes qui me plaisent et du côté des intuitions, des "to do".
Mais d'abord, il faut sortir le papier à l'échelle 1, dessiner, y arriver, découper, sortir la machine et coudre.
Ce sujet ne m'intéresse pas, tant pis, il faut que je boucle j'ai déjà pris trop de retard.
Les carrés c'est fait, le reste gît sur du papier, le parapluie dans ma baignoire.
Tout va trop bien, il faut que je m'y refuse un peu parfois.
J'ai encore rêvé des flics cette nuit, la réalité s'imprime à mon sommeil, éphémère.
Et mon agacement pour toi redonde.
On achète pas les gens, tu devrais le savoir.
On se rachète seulement.
07/11/2010
06/11/2010
PARIS, ta laideur est belle.
(Les piles aux Champs Elysées coûtent bonbon. On achète pas de baguettes au 1er arrondissement. Et arriver en retard c'est la tradition, bouchons oblige. En plus on ose même plus être agoraphobe dans les musées ou le métro. Où va t'on? Au point zéro.)
Petit, je suis petit. On m'envahit. Vous avez tord, c'est qu'une parole de titubant de toute façon. Tant pis. C'est le principe. Intérêt sublimé, observation d'une observation. Parfois je t'aime un peu, t'es beau, PARIS. Ta danse d'épileptique procure la joie, la nervosité, la folie. Le monde se presse sous tes lumières. L'argent pleut en transparence, les vitrines aux prix cachés, et les amoureux dans l'herbe. Le déjeuner sur l'herbe, les nymphéas, les séries. Le Grand Palais nous abrite, il fait bien plus chaud, voire trop. Ton imitation est à mourir de rire, lamentation. Mes pas aller dans tes pas retour. Une voiture aux vitres. Petits papiers au front.
PARIS, je te quitte,
tu résonnes comme une boîte à musique.
31/10/2010
YOU MAKE MY HEART EXPLODE.
j'aime bien ici, mais plus comme avant. Avant, je l'aimais mieux. Et je dis ça mais peut être que d'ici demain j'y reposerais mes épaules à nouveau.
Et puis ça se ressent je pense, que je ne poste plus avec autant de plaisir. Mes photos à moi se font plus rares, mes textes brefs. J'ai plus l'envie. Je ne m'en vais pas, je suis ailleurs aussi, mais je reviens. Je reviens demain, dans une semaine, dans un mois. Il me faut l'inspiration, et le genre des soirées d'avant, du temps, de la matière.
Et alors, quand j'aurai l'une ou plusieurs de ces choses, ça se publiera, naturellement.
j'aime bien ici, mais plus comme avant. Avant, je l'aimais mieux. Et je dis ça mais peut être que d'ici demain j'y reposerais mes épaules à nouveau.
Et puis ça se ressent je pense, que je ne poste plus avec autant de plaisir. Mes photos à moi se font plus rares, mes textes brefs. J'ai plus l'envie. Je ne m'en vais pas, je suis ailleurs aussi, mais je reviens. Je reviens demain, dans une semaine, dans un mois. Il me faut l'inspiration, et le genre des soirées d'avant, du temps, de la matière.
Et alors, quand j'aurai l'une ou plusieurs de ces choses, ça se publiera, naturellement.
27/10/2010
23/10/2010
J'espionne les pions, l'espion.
Nouveau souffle. A bout de souffle.
EXPRESSION
Je me sens comme lors de soirées car, avant, les soirées où la nuit tombe, petit à petit. A mesure qu'on roule-roule. Là où il fait jour, puis un peu plus nuit. L'excitation mêlée à la fatigue. Le regard qui s’accommode aux arbres et buissons qui reculent à même vitesse. Mon visage est tout noir, et mes yeux sont le paysage. Ils sont des arbres tout aussi noir, ils sont le prolongement. Je n'ai plus de crâne, plus de cheveux. J'ai le reste de la tête dans le soleil qui se couche. Il y a le noir, puis l'orangé qui se décline et fini dans le bleu. Je n'existe qu'au travers du reflet. La gravitation me tiens là, comme la dizaine d'autres passagers. Et si ça n'était pas le cas? Nous reculerions tous et nous serions plus rien que des arbres. Ce pourrait être beau, de ne plus nous voir dans le blanc des yeux, dans sa brillance. Il fait froid, la nuit tombe, mon coeur est chaud sous ma peau froide.
Je ne suis qu'hallucination et m'effeuille sous la lente danse - et cadencée - des réverbères, au loin.
18/10/2010
I DON'T NEED YOUR LOVE. I DON'T NEED YOUR LOVE. I DON'T NEED YOUR LOVE.
Et moi je me regarde et je me dis que peut être je n'ai pas grand chose, et je me mouche dans l'humanité.
17/10/2010
Le soleil s'amuse à passer au travers des branches, il gondole et se fait une place jusque derrière le rideau. Divagation.
La nuit, courte, c'est la crainte des cheveux coupés, des frites et des Colorex à 120 euros. J'ai l'impression de finir de vivre, comme si je ne le faisais pas assez la journée. Et pourtant je ne m'arrête plus, j'ose même plus penser que ce soir il n'y aura rien parce qu'à tout les coups je serai rendu chez un tel ou une telle (jusqu'à pas d'heure). C'est en quelque sorte être ce que je n'étais plus. Et puis j'aime la façon dont mes sentiments ricochent sur les gens d'ici. Une vrai partie de ping-pong. J'aime le visuel, le sonore, l'ambiance, tout. Même fumer passivement. Le Kebab d'en bas, le garçon au peppermint, être la mystérieuse jeune fille. Echanger sur le glauque et s'inviter chez les autres. Les minutes solitaires à marcher seule, avec - sans musique, et la boulangerie du coin.
J'aime un peu moins UPS, le chauffage, le voisin d'en face, les rues dégueulasses, ma mauvaise habitude, les hallucinations et l'entrepôt.
J'aime un peu moins UPS, le chauffage, le voisin d'en face, les rues dégueulasses, ma mauvaise habitude, les hallucinations et l'entrepôt.
13/10/2010
Il va falloir rajouter des freins à nos petites roulettes, on va bien trop vite.
SIMON BERG.
J I MM Y.
***
La douche de la veille a fait du bien, peut être pas assez.
J'ai arrêté les mauvais rêves à suites et c'est tant mieux. C'est une dizaine de productions nocturnes qui s'effacent remplacées par un concept qui ,lui, n'existe pas. Qui prend la tête un peu, mais que je chéris mieux.
Les matins et journées sont difficiles, cette nuit je dors pour de vrai. C'est promis. Et puis demain, demain c'est Naive New Beaters.
Ça changera de Jimmy et Pass this on, les restes entêtants de soirées mais qu'on aime quand même au fond. La guitare, les voix, et le son pourri du portable.
Les petits papiers restent dans les poches jusqu'à ce qu'ils aillent dans d'autres plus remplies encore.
On mange vraiment mal, on boit vraiment mal, on dort vraiment mal et on étudie vraiment mal.
(4 appartements.)
et pour l'instant c'est fascinant.
Libellés :
Moriarty,
Naive New Beaters,
Simon Berg,
The Knife
07/10/2010
et ON se prend la main, et ON se prend la main. UNE fille au masculin, UN garçon au féminin.
bébé.
Angers a arrêté de pleurer, les déambulations se passent, les sons se tassent.
UNE MINUTE TRENTE SIX (de vie sur fichier compressé)
Des amours imaginaires, du BANG BANG sous la lumière épileptique. Dans la rue, à midi, à minuit. La pluie qui tonne, la vraie qui trempe, pour de vrai. L'irrépressible envie de rire, seule. Du son, des tags, un escalier vagin, des patates tampons, des flèches. L'ennui d'être ennuyé, 1h40. Le bruit du supermarché, du dernier chantier, des écoliers. T'as quelques minutes encore? "On y va." "Espèce d'enculé" "Et dire qu'on les connait" "Moins quinze pour cent sur un rayon différent" "VOIE B." _
Aquarelle à la pluie.
2nde année, pomme, haut parleurs, Rosa.
Où ça? Au quai.
Angers a arrêté de pleurer, les déambulations se passent, les sons se tassent.
UNE MINUTE TRENTE SIX (de vie sur fichier compressé)
Des amours imaginaires, du BANG BANG sous la lumière épileptique. Dans la rue, à midi, à minuit. La pluie qui tonne, la vraie qui trempe, pour de vrai. L'irrépressible envie de rire, seule. Du son, des tags, un escalier vagin, des patates tampons, des flèches. L'ennui d'être ennuyé, 1h40. Le bruit du supermarché, du dernier chantier, des écoliers. T'as quelques minutes encore? "On y va." "Espèce d'enculé" "Et dire qu'on les connait" "Moins quinze pour cent sur un rayon différent" "VOIE B." _
Aquarelle à la pluie.
2nde année, pomme, haut parleurs, Rosa.
Où ça? Au quai.
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