31/07/2011

J'ai troqué mes nuits contre un peu d'argent.


BIOGRAPHIE D'UN ALTER EGO, ENTRE DEUX CARTONS, UN ONGLE CASSE.

Projets (qui) entêtent, écrits saturés et nuits filantes. Je ne dors plus, vraiment. Je me lève tôt, l'avenir ne m'appartient pas plus qu'à l'habitude. Je gagne des économies que je dépense (presque) aussitôt. J'ai de grands projets et crains de faire fasse à cette obstacle encore abstrait. J'en parle beaucoup trop. J'y pense encore plus. Je vois déjà le papier peint panoramique et les collages, la peinture, les pots qui trainent et le tourne disque en marche. J'entend, je sens, j'y marche. Et j'attache ça à mon avenir entier, comme si ça en dépendait. Comme si ça, ça pourrait tout changer. Que j'y plonge ou que je m'y noie. 

22/07/2011

Aux comptes rendus.

                                                                   Il y a un mois, presque jour pour jour, j'aurai pensé écrire ici ma vie est un fiasco. Et puis non. Cette vie que je n'ai jamais connu n'est pas catastrophique. Elle me laisse moins de place. Mais cette réduction m'ouvre à d'autres choses. J'ai l'impression de vivre un concentré de nouveautés. Je me couche tôt, me réveille sur les coups de trois heure et demi et me rendors à dix. Je vis entre deux assoupissements. Vingt minutes dans la nuit, à pédaler de toute mes forces avec pour compagnie le dernier album acheté. Mon badge et des bips. Quelques bonjour francs, hésitants, parfois vent. Six lapins et moi. Je tire, je pose, je porte, je range et dérange. Quelques futilités. La House me réveille et la variété me tient éveillée. Je mémorise l'endroit, le toi. Mon dada sera ça, saturer mes connaissances, les figer, emmagasiner. L'ambiance m'inspire quelque fois une lassitude et des aiguilles. Mais je liste. Les coulisses, cette personne que je prend soin de ne pas être, la séparation de nos vies, ce qu'on sera après, ce qu'on ne sera plus pour nous. Restent les notes éternelles.