26/03/2011

Tu voudrais pleurer un souffle trop faible.

Un malheur dans un bonheur encastré dans un malheur. Les poupées russes. Lourd, très lourd. Un jour on croit me connaitre et puis l'autre non. Mais on y croit quelque fois. Je suis celle qui rougit, trop souvent. Celle qui fait la gueule pour un non. Celle qui se traîne les journées où il fait mal. Sans semblant. Je ne suis pas d'accord. Et il fait bon mais ça me gèle au fond. Gouffre infini, je ne connais pas encore la vie. Mais la vie me regarde, elle, un oeil maladroit, un juda. Je déchire l'écorce de petits bâtons tombés dans l'herbe et maudis le son qu'on certaine voix. Tu vois comment ça fini? Et bien ce n'est pas encore fini (elle me dit) - J'envoie trois lettres amicales, oxymore. Dans ce mot il y a la mort brusque, imminente. Elle m'a poursuit en pleine nuit, puis deux larmes ont coulé simultanément. 23:37 La question qui fâche. A laquelle on répond en allemand, à laquelle il répond, lui, en français. Où voulez vous allez? Je ne comprend pas ce que vous dites. Je ne sais pas moi même où je vais. 

18/03/2011

Il m'a sourit.


J'étais spéciale, un chignon sur la tête, une robe dorée. Le typique Beaux Arts du type qu'il disait aimer. J'adorais la façon dont la saint Patrick réunissait les inconnus, j'aurai adoré que ce soit un peu plus présent sur le calendrier aussi. Je prendrai tout, disais-je. Ça ça me plait. Et alors on s'est fait la malle l'histoire de vingt minutes. J'ai connu les béquilles d'un footballeur, et puis je me suis évaporée. Ce que je faisais c'était mal me disait t'on. On me fit un bisou sur la joue en guise de je ne sais quoi. Et puis nous sommes rentrés je me suis allongée, le trottoir pour coussin, en vis à vis avec ceux d'en face. Ceux dont on avait vu les culs par la fenêtre quelques mois auparavant. Ceux qu'on soupçonnait être mauvais. Clope au bord de la fenêtre, ils m'ont discuté. A deux on a pris l'ascenseur à code et puis on a visité. Radio campus c'était eux. Au revoir. Nous sommes rentrées pour quelques minutes, et on a foutu le camp. Angers était redevenu silence. Puis nous avons trouvé de la musique et sonné. On nous accepte. Le monde est bien fait. On me parle de nain, il a deux couteaux dans sa poche pour "couper le saucisson", sa casquette que je crois être n'est pas. Il y a l'IFEPSA, la STG, le droit, et puis quoi encore? Un garçon qui connait The Whitest Boy Alive. Certaines confidences. La nuit. Il est 6h moins quart.

10/03/2011

IL Y A QUELQUE CHOSE QUI BOUFFE CET ENFANT, ET CE QUI BOUFFE CET ENFANT C'EST LE PASSE D'UN AUTRE.
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supercalfragilisticexpialidocious. Le sourire bête de la vendeuse qui va dire que oui cette crème fonctionne. Les services avantageux qui sont rendus. La télé qui fait pleurer à chaude petites larmes. La jolie voiture aux sièges amovibles. Les soirées spécial 100 trucs ou trucs. Comment mincir sans régime. Les 15 pinceaux à un prix dérisoire. Le raisonnable pour toi et le raisonnable pour moi. Du Coca-Cola décaféiné. Des bordures en papier qu'on jette, jette. Les choix qui ne nous reviennent pas de droit sans vraiment savoir pourquoi. Une idée qui se fait une place au chaud. Un désaccord sur le prochain voyage: la piscine ou la plage. Une attente. Des bras trop courts. La jolie robe mousseline, la folie de l'irraisonnable. Du cent à l'heure. Un mensonge à deux quand on ne veut pas d'une situation. Les souvenirs jusqu'aux plafonds. De la distance autorisée. Un enfant qui pleure, un chien qui se fait la malle, et un chat qui se prélasse au chaud. Il fait froid au dehors et on s'en fout quand il fait chaud en dedans. *

06/03/2011

J'ai trop honte et je suis un peu lâche.

Des fleurs pour un pardon est ce bien nécessaire? Des fleurs pour prétexte? J'ai toujours eu peur d'avoir la sensation d'une dernière fois. Alors je l'ai évincé. C'est trop stupide et indigne. Il faut grandir un peu, oui. Je pleure parfois pour me déculpabiliser et puis je mange aussi. Et je me dis que je serai quelqu'un de meilleur, mais demain. Pour le moment je peux bien rester sur le canapé, avachie, ça n'fait rien. Alors on me rappelle à l'ordre, et je me mord les doigts encore et encore. Parce que ça traîne mais que j'attend encore et que ça ne vient pas, que je n'y vais pas. J'ai peur de voir le changement, la maladie. Et de baisser les yeux sous ce "truc" que j'ai arrêté de porter. C'est vraiment être conne que d'être à ma place. Aucune excuse, tu n'as absolument aucune excuse...

03/03/2011

un fish-eye s'il vous plait.

L'autre jour une demoiselle (salut Hélène!) m'a soufflé cette idée (qui n'est pas passée dans l'oreille d'un sourd): créer mon fish-eye moi même.
 J'avais bien songé à en acheter un mais vu les prix exorbitant je me suis abstenue d'y repenser. Alors ni une, ni deux je m'intéresse à la chose, vogue de forums en forums. Le bricolage me plait: non seulement il a l'air simple mais en plus un fish-eye pour trois fois rien et fait de mes petites mains ça m'enchante pas mal. Après un tour aux magasins brico du coin j'ai la pièce tant attendue: le juda (14,20euros, 200°) De là je cherche un bouchon qui le maintiendra correctement et qui évitera à la lumière de passer.
Et comme la vie est bien faite je peux vous dire que le bouchon de café Nescafé se clipse directement sur mon Nikon D3100 (c'est à dire sur un objectif 18-55mm).
 JOIE. Y a plus qu'a percer un trou au centre, à peindre le bouchon et à maintenir le juda (soit par magie, comme moi ou) avec de la colle chaude.

(ps: je tiens à rajouter que les actuels bouchons nescafé ne rentrent pas sur mon objectif, je préfère vous le dire pour que vous ne vous fassiez pas avoir! l'alternative serait d'être plus courageux que moi et de suivre le protocole colle+lentille)

Je vous montre donc quelques essais, pas parfait puisque je n'ai toujours pas trouvé l'astuce pour foncer l' intérieur qui reste réflectif. (il faudrait démonter le juda, mais je m'abstiens d'essayer pour le moment n'ayant aucune expérience en la matière.)