La nuit, courte, c'est la crainte des cheveux coupés, des frites et des Colorex à 120 euros. J'ai l'impression de finir de vivre, comme si je ne le faisais pas assez la journée. Et pourtant je ne m'arrête plus, j'ose même plus penser que ce soir il n'y aura rien parce qu'à tout les coups je serai rendu chez un tel ou une telle (jusqu'à pas d'heure). C'est en quelque sorte être ce que je n'étais plus. Et puis j'aime la façon dont mes sentiments ricochent sur les gens d'ici. Une vrai partie de ping-pong. J'aime le visuel, le sonore, l'ambiance, tout. Même fumer passivement. Le Kebab d'en bas, le garçon au peppermint, être la mystérieuse jeune fille. Echanger sur le glauque et s'inviter chez les autres. Les minutes solitaires à marcher seule, avec - sans musique, et la boulangerie du coin.
J'aime un peu moins UPS, le chauffage, le voisin d'en face, les rues dégueulasses, ma mauvaise habitude, les hallucinations et l'entrepôt.
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