21/09/2011

a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z

(Vassivière: nuages, forêt, structure gonflable, travaux d'élèves 4-5) 

J'ai un tas de choses à dire mais je ne sais pas comment les dire, ce soir. 



05/09/2011

spanish sahara.

(texte surdosé en métaphores, pieds sur terre s'abstenir)
Il y a ce soupçon de chose qui me manque. C'est bête à dire, à penser fort. Presque ridicule.
Prenons un compacteur d'ordures, et à côté un compacteur d'ordures sans bouton: on/marche. J'ai l'impression d'être devenu le second. Je ne sais pas si le terme est coeur de pierre. On le croit, pas moi. Persuadée d'avoir toujours cette sensibilité. Sur veille. L'acte de compacter. Ce qui fait mal et même du bien, ce qu'on veut croire, ce qui me manque et qui me fait peur. Rien ne me fait (plus) peur ou rien ne me fait peur à me faire fonctionner, appuyer sur le bouton. Je ne marche pas comme ça devrait. Et je suis sensible pourtant. Je me souviens de cette nuit, le bonnet, les 3 couvertures et le coeur qui lâche. Qui court à mille à l'heure pourtant paralysé. J'ai toujours chéris les drames, les raisonnables. Mon corps, cette batterie m'a terrifié, m'a attiré. En même temps. Scientifiquement je ne trouvais rien, pas de solution, pas d'explication. Qu'une machine aléatoire, animée d'un mouvement saccadé brusque qui se répétait et qui durait quelques secondes ou parfois minutes, selon. Du flou dans la nuit noire. Façon peu conventionnelle de laisser dormir ses glandes lacrymales. Les preuves physique d'angoisses enfermées. Une danse de solitude. Frappée, violente parfois. Mais ce n'est pas le drame qui me manque. Ni la cause. C'est de sentir une odeur, un moment, un endroit, de toucher le moment. Le moment ou le compacteur compacte, où il pête tout sur son passage. Le moment où la douleur, le bonheur ne sont plus que prétexte à se perdre soi même. Mais mieux encore: à savoir où l'on est.