30/01/2012

in the white landscape





J'aime  beaucoup le  ciel, comme  ça,  vaporeux.
Ecouter     Someone still loves you Boris Yeltsin,
avec la neige en écran veille. Regarde comme on
est devenu: nos  simples inconnus. La  chaise est
inoccupée.  Je prend soin  d'y installer  quelques
une de mes illusions infondées. C'est rien qu'une
habitude. "L'homme  est le cancer  de la terre."et
ça me remue encore. J'ai pas envie de reprendre
là où on en était, j'ai juste envie d'aller au cinéma
de nous regarder: être d'un passé encore présent.
De prendre un  café, une bière et de nous confier
.





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29/01/2012



Je voudrais exploser, couler, me décomposer, que ma destruction soit mon œuvre, ma création, mon inspiration ; m’accomplir dans l’anéantissement, m’élever, dans un élan démentiel, au-delà des confins, et que ma mort soit mon triomphe. Je voudrais me fondre dans le monde et que le monde se fonde en moi, que nous accouchions, dans notre délire, d’un rêve apocalyptique, étrange comme une vision de la fin et magnifique tel un grand crépuscule. Que naissent, du tissu de notre rêve, des splendeurs énigmatiques et des ombres conquérantes, qu’un incendie total engloutisse le monde et que ses flammes provoquent des voluptés crépusculaires, aussi compliquées que la mort et fascinante comme le néant. E.Cioran

 

Réalisation et Production a quatre mains:
Adriana Teofanova, Charlène Guyon-Mathé.
Aide à la caméra: Christiane Bressolier

27/01/2012

apparat+couleur+jupon+films+clowns+tram+déshydratation+danse+lente

                        J'ai trouvé mes réponses à la question du vide. Sur un coup de tête, de bleu. De larmes. J'ai compris. Je ne m'étais jamais autant compris. Il avait raison. C'était facile, mais vrai. On puise tout à l'antérieur. On est des êtres d'un passé oublié, inconscient. Mais qui ronge pourtant. Vide. J'étais "vide". Ou en tout cas j'avais ressenti ça pendant longtemps. Et il m'a suffit de claquer la porte. Brutalité d'un choc, trois fois sans moi. ANTICIPER. Toujours, en tout, pour tout, même quand je dors. Je vie au futur alors je ne vis pas grand chose. Finalement c'est ça, c'est un problème sans mathématiques. J'étais devant ma pâle copie jaunie tout ce temps, et j'ai reglé ça comme ça. Ca me tue a la finale de ne pas savoir me lire, de ne pas avoir su. Je veux dire, quand on me demandait pourquoi? Je ne répondais pas. J'étais une inculte de ma personne. Muette. Plongée dans un néant engloutissant. Et qui m'oppressait même. Je faisais sans mot, je ne faisais rien qu'user mes yeux. Mon symptome a moi, m'enleve au silence, pesant. Ce tête à tête avec moi même. C'est fini, c'est presque fini. 

19/01/2012

message to bears a sorti un nouvel album qui dépote.







J'aime un peu trop la musique.
Quand je l'affectionne, 
elle devient particulière.
Sans plus rien faire.
Je peux juste écouter,
je veux juste l'écouter.
Rien d'autre.
Mais je n'sais pas faire de musique moi.
J'aime beaucoup chanter pour rire.
Mais je n'y pense pas.
J'aimerai pourtant savoir sortir
quelques choses mélodieuses.
Etre quelqu'un de doué,
pouvoir me créer mes orchestres de vie.
Tant pis.
Je ne suis que mes oreilles.
C'est bien aussi.
Je deviens des yeux qui pleurent, parfois même. 
Alors ça a l'air bidon,
je me sens imbécile.
Ces fois ou je me dis que sans ça elle serait fade.
Mais je le pense.
Tout le temps.