25/07/2010

Dans un monde parfait, on fermerait la gueule aux niais.

- J'ai l'impression de me foutre royalement de tout, [...] et peut être que c'est pas qu'une impression.
-Non. Ca te blases, ça veut pas dire que tu ressens rien 
Enfin juste tu t'enfermes jusqu'à ce qu'on t'ébranles à nouveau.

 

 BANG BANG
YOU'RE
DEAD

Bon, elle est où la grosse claque?

20/07/2010

2min20

MAIS DANS QUEL MONDE TU VIS?



Tu sais me pourrir la vie mieux que personne.

19/07/2010

Nous serons la pour vous quand vous n'aurez plus besoin de nous.




Prendre la place du conducteur. Regarder comme ça fait tout drôle. Se battre contre le soleil, et perdre. Courrir dans la mer comme si c'était la première fois. Prendre un rendez-vous, un deuxième. Parler d'avenir, et se dire que ça va changer un peu. Faire des recommandations. Tomber amoureuse du refrain d'une chanson. Trouver des similitudes avec la série du moment. Rire du passé, et renouer un peu. Aimer se cacher. Se sentir couler parfois. Rire aux éclats, seule dans le photomaton. Rougir pour rien. Et signer "lu et approuvé".

16/07/2010

C'est un homme, un vrai, pas fragile du tout, un dur quoi. Comme les filles aiment.


Les vieilles et les géants haptophobiques devraient être bannis du devant de la scène.

           Hier on arrive en retard au concert, on a peut être bien raté une quizaine voire trentaine de minutes, mais bon c'est Elephanz qui ouvre le bal (et vu que non seulement je les ai déjà vu mais qu'en plus je les revois demain c'était pas bien grave.) On a quand même eu la chance d'avoir du Curfew ainsi qu'un très joli mix de Do you like my song qui m'a paru lui donner une seconde vie bien loin de la version de l'EP. En bref, mes guibolles s'affolaient, je voulais un rappel coûte que côute ils ne se sont pas fait prier et c'est tant mieux. Du régal, avec ce cuivre aussi qui m'a bien plû et qui a comme changé la donne. Je me sentais dans mon élément. Elephanz a grandi depuis la dernière fois, et trouve petit à petit ce truc qui sait le rendre unique. Enfin ça s'arrête, et tandis que certains sortent prendre l'air (il fait vraiment trop chaud), je me faufile vers les devant de la scène à la recherche de LA bonne place pour Tunng. (ce qui rate un peu puisque je me retrouve (comme dans ce sous-titre) entre une vieille et un géant haptophobique. 
***
            Tunng se fait attendre, il faut dire qu'avec tous ces instruments à mettre en place ou à accorder, il y a de quoi faire. Il fait chaud, me tourne en direction de la climatisation, les lumières se tamisent. On aperçoit les coquillages qui font d'eux un groupe si marginal, la chanteuse se place, le reste du groupe suit. Et dès les premières notes la magie s'opère. Mon amie me dit que le guitariste de droite à l'air fou, et que celui de gauche aussi après coup. Mais je le savais bien que ce serait quelque chose. Le sourire est resté figé, ils ont donné du bonheur. Ils se tentaient quelque fois à parler un français approximatif, et c'était généreux. Je titubait en rythme, me sentant presque seule (excepté les nombreux moments où le géant haptophobique se retournait sentant que je le frôlais quelque fois). Leurs chansons étaient mille fois mieux en vrai qu'à l'écoute de leur dernier album, et pourtant je l'aime cet album. La version instrumentale était magique, le solo de guitare électrique alors que ce fou de droite s'affublait de lunettes et bougeait dans tous les sens, les introductions, les coquillages et jouets, Bullets et ceux dont je ne me rappelle plus le nom, des titres que je ne connaissais pas. En bref, Tunng m'a comblé, m'a donné du baume au coeur, ils étaient beaux avec leur allure d'hippie. Et même s'ils se sont fait désirer en ce qui concerne le rappel, on les pardonne. Alors avant Izia, je suis sortie dehors, au frais, encore enchantée.

*** 
             Izia nous a vendu du sexe et du rock'n'roll. Au tout début du concert j'ai même entendu un "Elle keef vraiment ou elle joue la comédie, là?", je me posais la question aussi. J'étais plus en condition, il se faisait tard, j'avais déjà trop dansé, marché, je saturais un peu. Je connaissais Izia pour m'être préparée au concert, c'était pas un coup de coeur mais ça passait plutôt bien. Je m'attendais à quelque chose sur scène. Mais j'ai vu trop de jeu, je me demandais parfois quand est ce qu'elle allait se mettre à chanter au lieu de parler et de jouer à collé/serré avec ses musiciens. Visiblement elle a emporté l'adhésion de la majorité. Moi je suis restée sur ma réserve. J'étais peut-être un peu jalouse aussi, qu'elle puisse s'afficher en soutien-gorge sous son débardeur noir en dentelle, qu'elle puisse courrir avec ses talons d'au moins 10 centimètres sur la scène sans y montrer un moindre mal, qu'elle balance des bouteilles pleines au public alors qu'on avait pas le droit aux bouchons. Finalement la plus grande salle de fitness du monde, j'y étais physiquement mais plutôt absente. 
            Et moi je suis restée sur le bord préférant encore la simplicité de Tunng et la jeunesse d'Elephanz au show que nous a offert Izia, mais ce n'est qu'une question de goût.

15/07/2010

J'aime pas tes cheveux, on dirait ceux d'une petite fille pas à la mode.



OH, tiens, c'est rigolo, je me suis faite plaquer sur cette chanson. 

Quand je serai vieille j'aurai des cheveux rose clair, mais avant je voudrais me marier avec Charlie Chaplin. Ces quelques jours à Nantes se résumeraient presque à un cintre, deux lacets, une télé, de la marche, des magasins (évidemment), du tram, "Eh regarde la fille au sac H&M elle a des Dr Martens", des piles de merde, une foule de musées et des pierres. Et ce type qui parce qu'il a aimé une exposition de Miro ou de Soulages, se met à peindre du Miro ou du Soulages. Impersonnel, et atypique. Ca m'obsède. J'ai vu le collectionneur d'Elephants et ses traits sympathiques. Puis j'ai remarqué que dans le train on a le choix: de se tourner vers se qu'on quitte, où de regarder ce qui arrive. Un scénario de vie. Ce matin j'ai reçu la télé, demain ce sera le micro-onde. Ca avance doucement, lundi je mettrai les pieds à la place du conducteur, ça fera tout drôle. J'ai réussi à voir en entier Les temps modernes et j'ai plus qu'aimé. Et hier j'avais oublié que ce soir ce serait un programme à la Izia - Tunng - Elephanz. J'en ai bien envie et puis je serai bien accompagnée, il me tarde. Et pourtant, je suis crevée.

10/07/2010

Avoir le moral aussi haut que la plus basse de mes soquettes.

C'est comme si se promener sous une tempête de pluie vous transformait en éponge humaine. 
Au sens figuré, 
et propre. 

Allez, demain tout ira mieux quand je serai à une heure et demi d'ici, à Nantes, et pour 3 jours et 3 nuits. Et puis le programme donne envie, ça va me faire du bien.

08/07/2010

Mister is from Hamburg.

MARRY ME!
Oh James Matthew Barrie. 

05/07/2010

A la pendule, il est 8heure moins 7. (en vrai il est quelques moi(s) en trop)

  
  Mais tu sais parfois je voudrais que tu viennes me parler. Vraiment. Surtout le soir, c'est le soir quand ça va le moins en général. Y a certaine soirées d'été comme ça, où j'ose même pas écouter cette musique que j'aime parce que ça me rappelle combien j'ai chialé là-dessus. Combien c'était pas drôle, tu sais (mais tu sais probablement pas, je suis bête). Alors j'ai besoin de quelqu'un comme toi, avec qui je partage pas grand chose. Pour oublier un peu toutes ces histoires à la con. Que je n'ai même plus. Je voudrais parfois qu'on me fasse comprendre que ça sert à rien de déterrer les choses, que non c'était pas mieux avant. Et que justement si je pense comme ça, je finirai par remarquer que c'est toujours mieux avant. Qu'on est bien mieux dans le ventre, à 5 ans, puis à 13 ans. Mais plus maintenant. Répètes moi encore et encore, même si ça m'énerve, qu'il faut que je me bouge un peu. Rassures moi, assumes moi. J'ai la chair de poule. Fais moi quitter le béret, le bonnet, le par-dessus jaune poussin des jours où les mouchoirs trainent sous l'oreiller, et sur la table de nuit. Dis moi que c'est humain, encore. Les jours où trop faible, mon dévolu tombe sur toi. Les jours où je ne vois plus que mon assortiment de paquets de mouchoirs comme une opportunité. Les jours où tout devient prétexte et où mon égoisme reprend le dessus. Dis-moi, que c'est bien quand je ne tremble plus la nuit. Et quand je ne m'emporte plus comme ça. Ou dis moi que c'est bien quand je pleure un peu. Et n'oublie pas de rajouter, comme tu le fais à chaque fois, que ça ira mieux demain.

02/07/2010

J'ADORE CE MEC!


"J'ai le droit de garder le silence, et toi tes petits seins en forme de smarties." V

ET T'ES CITE LA MAINTENANT,
C'EST TROP FORT. 

(Ouai je suis un peu Merteuil dans les liaisons: le genre à écrire au dessous d'article n'ayant aucun rapport.) Quand j'y pense, j'aime à tout conserver depuis que je suis môme. Quand je range ma chambre par exemple je me demande toujours si je dois garder ça ou pas. Quand j'étais petite la question ne se posait quasimment pas, je gardais le maximum et je me suis arrangée avec le temps. Mais j'ai toujours un peu ce tic au fond, j'ai peut être un  trop grand rapport au passé. J'écris tout, je garde des traces, je relis des e-mail poignant rien que pour le plaisir, je fouine même. Je suis peut être un peu sadique aussi. 
Je suis une brocante à moi toute seule.