06/11/2010

PARIS, ta laideur est belle.


(Les piles aux Champs Elysées coûtent bonbon. On achète pas de baguettes au 1er arrondissement. Et arriver en retard c'est la tradition, bouchons oblige. En plus on ose même plus être agoraphobe dans les musées ou le métro. Où va t'on? Au point zéro.)

Petit, je suis petit. On m'envahit. Vous avez tord, c'est qu'une parole de titubant de toute façon. Tant pis. C'est le principe. Intérêt sublimé, observation d'une observation. Parfois je t'aime un peu, t'es beau, PARIS. Ta danse d'épileptique procure la joie, la nervosité, la folie. Le monde se presse sous tes lumières. L'argent pleut en transparence, les vitrines aux prix cachés, et les amoureux dans l'herbe. Le déjeuner sur l'herbe, les nymphéas, les séries. Le Grand Palais nous abrite, il fait bien plus chaud, voire trop. Ton imitation est à mourir de rire, lamentation. Mes pas aller dans tes pas retour. Une voiture aux vitres. Petits papiers au front.
PARIS, je te quitte,
tu résonnes comme une boîte à musique.

1 commentaire:

Kevin Goreau a dit…

Et ta beauté est laide.