04/11/2012

On est chacun pour l'autre, les gens de solitude.


On s'attache au vieux objets qui s'effritent, on les serre fort et on en parle encore. Ce qu'on devient? On devient comme avant, on a juste continué. On est ce qu'on disait, ce qu'on était pas encore. On se cherche encore. Est ce qu'on a oublié? Peut-être que oui. On a un peu grandi, pas vraiment vieilli. On se fait du bile pour rien, pour se consoler chacun à chacun. On se rassure, on retourne les choses. Et on zappe. Le temps de l'oubli.

06/10/2012

Images un peu bidon.






Essais réalisés avec mon nouvel objectif, dans mon jardin.

07/09/2012

Les nuits qui me torturent sont les réponses d'un corps maltraité par l'objet: matelas.



Ca fait déjà quelques jours que je suis à l'heure d'hiver. Je sens le froid, l'odeur de la rentrée, des nuits qui tombent très vite. L'odeur du stress de l'époque, de mes réflexions, des solitudes, des pensées adolescentes. Les cheveux qui volent aux retours du car 46. Le sourire de gens qui pensent. J'ai grandi. J'aime beaucoup trop être une gamine (= ce compliment déguisé). Je repense aux premiers sentiments, à ma vision des choses. Qui change, tout le temps. A la candeur. Je prenais plus de temps pour l'évasion. J'ai arrêté tout ça, les vies songées. J'avais envie de foutre le camp. Maintenant c'est fait. J'ai tout ce que je veux. Ca me tracasse. J'ai toujours voulu rêver les choses. Tout est concret. J'ai plus de questions, seulement des maladies imaginaires. Mais je vais bien, tout va vraiment bien. Ce doit être ce qui me dérange.

Bande sonore

10/08/2012

Je n'oublie jamais le souvenir de la froideur émanant de ta personne.

ça ma hanté longtemps comme une plaie qu'on panse. Et puis c'est devenu un sentiment fantôme, qui revient quelques fois. Ces fois là, c'est comme si je n'avais rien pansé du tout, comme si j'avais pas vraiment vécu d'après. Ces nuits là j'ai l'impression que quoiqu'il arrive je pourrai laisser tomber tout ce que j'ai acquis depuis. Comme si j'avais encore de l'égard pour /le souvenir. C'est loin mais ça m'atteint, au subconscient.

27/07/2012

Bacques.

Je lui montre mon mince appartement.
Il fait noir mais j'y vois grand chose.
Je lui dis de regarder par la fenêtre,
j'ouvre les volets.
Lui montre mes vêtements blancs.
Ils sont dépecés en forme de cadavres.
Sus-pendus aux lèvres des épingles 
comme des linges un peu flottants.



Je suis une sorte d'enfant qui voudrait parfois s'en cacher. 
J'ai jamais vraiment pensé qu'être son propre Monsieur KARAMBA était facile. Et j'aime beaucoup croire que tout est dû. Mais je suis trop passive pour que ça m'apporte grand chose. Alors ça me donne le besoin d'en vouloir à la terre en tiers parfois. C'est juste gratuit. Ça arrive souvent quand j'ai mal dormi. Etre l'épuisée épuisante. Me spoiler. C'est pour: être vraiment heureuse quand je me sens de l'être, peut être. Ça me rassure, sans doute. Je m'imagine des choses à faire, qui ne débutent jamais. Tous les jours je capitule. Et parfois, j'avance un peu.

18/06/2012

in/sane

pourquoi pas fêter encore sur le trottoir pour la sensation morte si unique des matins sauvages


J'aime beaucoup penser à l'hiver,
avec des chansons mélancoliques,
aux instruments originaux, 
une larme au coin de l'oeil,
celui posé sur l'oreiller.


Cultes.

Laisser faire, vivre. 
Un jour je prendrai en main ce que j'ai la sensation de laisser tomber. Et puis j'écrirai à l'instantané. Tout ça pour éviter d'oublier - ou j'enregistrerai. C'est bien aussi. 
J'ai des passions parce que je suis paresseuse. 

(j'poste plus beaucoup, j'improvise des images prétexte à illustrer mes écrits, rien ne va plus (j'espere revenir vite, quand même))

21/05/2012

COFFEE night/ night COFFEE




J'aime mieux écrire quand je dois bosser. Alors j'ai des pics de posts, et je fais ça tout le temps.

J'ai rien à dire, rien à écrire. Envie pourtant. J'aimerai parler des retraités zombies venus attaquer mon vélo cette nuit. Ou encore des "Apéros" lancés à tord, travers. A 4h comme à 8h. Des taggs à base de sardines de tente avec un nouveau meilleur ami ephémère. De non-actes. Comme c'est bizarre, comme ça m'occupe. Du grand manteau orange. Des bâches, de pâtes et de couscous trop cuits. De la pluie tout le jour. Du botaniste sympathique. Et de mon lit: ce grand bateau. De jalousie aussi. D'oubli, un peu. De ce qui se passe et d'impasses. De mes 36 chansons fétiches actuelles. De mon grand projet qui n'existe pas. Dans la vie. De trucs affligeant, de plénitude. De pensées silencieuses. Quand je t'ai dit que c'était bien, parfois. Quand je l'ai pensé vraiment. Que ce serait bien. 


Article musical. 




17/05/2012

prendre son courage à demain.


Tu préfères mourir de sommeil. 

Il faut parfois savoir prendre ses distances, face à tout. Même dans les situations où on se sent objet. Même lorsqu'on est au centre, qu'on est rien qu'un ballon d'émotions. J'essaie d'en faire un mur, et même parfois je fais semblant. Mais je me défile, ça ne fonctionne pas. Je suis trop dans la vie pour réussir à être simple observateur. Etre (objectivement) en dehors. 







14/05/2012

J'aime les deux. Le présent, l'absent. Ils échangent leurs rôles. Ca me déstabilise.


Je suis mal habile. Et cette chanson ça me fait penser. A Mai. A Nous. Un mousseux dans la main, devant les bords de maine. C'est presque parfait. Mais j'aimerai mieux ne penser qu'aux traits d'avions que nous sommes, qu'aux arbres qu'ils sont et à cette R4 rouge sous nos yeux, leurs mcdos à la main. Je pourrai fredonner ça longtemps. J'aime plus rentrer chez moi. C'est un bordel sans fin, j'ose plus rien, je me trouve un coin. J'y reste pour de bon. Un grand dépôt. Je n'ai pas de milieu. Je suis dans l'extreme tout le temps. Ca va aller. Je peux toujours faire pire, mais là j'aime bien la vie. J'aime moins me retenir pour des bêtises à la con. Quand je crois que tout est rentré dans l'ordre. Qu'en fait, non. J'aimerai bien un velux au dessus de mon oreiller, naïve. Je préfère essayer de comprendre sans réussir. Tu me tiens, à fuir. Je lâche doucement. A me répèter que: c'était pas grand chose, c'était juste différent. Les nuits blanches font des jours noirs. Mais ma mémoire me fait trou noir. Elle me rend imbécile, muette. 
J'ai volé la Cristalline à un pot.

06/05/2012

J'ai envie de rire très fort au nez du désespoir.

J'avais envie de pleurer, c'était comme ça. J'avais pleuré en disant merci, j'avais même pleuré en riant. On m'aurait dit bonjour que j'aurai pleuré aussi. C'était fondre. Du physiquement moral. Incontrolé, incontrolable. Mais maintenant qu'il me reste huit minutes. Pomme d'or. Je suis bien. Là. Pas demain, pas hier. Je repense souvent à la description de ton attitude et comme tu te sens nu avec des sentiments. Ceux avoués au petit matin qui font la nuit. Moi je t'aime bien comme ça, pas quand tu fais semblant. De toute façon tu n'es ni mon genre, ni rien. Mon genre c'est pas le désespoir, mon genre c'est les fausses tristesses. Celles qui font du bien. Et surtout le sentiment de tempête à l'intérieur. Ca me fait quelque chose. Etre surprise, et bien. Recevoir un mot, un mail. L'innatendu. 

20/04/2012

Je voudrais juste que les choses soient simples.

                                                  ABSENCE PRESENTE 

18/04/2012

ACETONE M'A TUER, lente-ment.

   On s'est retrouvé à la mer comme ça, d'un coup. J'étais sur le remblai. Il y avait et une de ses amies, elle  _
s'était assise face à la mer et lui formait un angle face à rien du tout. Je suis allée le voir, il m'a dit qu'il avait
vu un chimpanzé(1). Entre temps mon ami les a rejoint, s'asseyant dos à la mer. Ils formaient un carré à côté
 manquant.  J'ai voulu voir le chimpanzé, il était tenu en laisse. Au premier regard je vis un chien, au second 
 un chimpanzé qui gesticulait, au dernier: ce chien de nouveau.                                                                    

06/04/2012

LOVO VULA

4 jours,16h de sommeil, tension 11,5.
Minutes de marche: 33557694930.
Taper du marteau: 40 et +.
Utilisation de paquets de mouchoirs: 6.
Application: 2 fois par jour.
Nombre d'écoutes: 222.
Toit inconnus: 2.
File d'attendre, en heure: 4.
Putain: 80 environ.
Petit ponton: 2.
Désillusions: zéro.
Beaux-arts: 2 points moins 1.
Matins très difficile: 4.
Monomanie pour cent: 91.
Dormir l'après-midi: 3.
Faire semblant de dormir l'après-midi: 1.
Difficultée à évaluer les bonnes réponses: 18.
Melting pot: 100.
Bientôt ça fera: 10 et sans.

30/03/2012

Tu me grises, c'est prodigieux.


C'est   comme   un   refrain 

sans  fin.  Je   sais  trop   ce
que    ça    vaut    alors    je
remet    ça   au    goût     de
dernières  fois.  J'ai  parfois
envie   de  faire  les  mêmes
merde   que  font   les  gens
amoureux,   ça  m'fait   dire
que     je    suis     vraiment
niaise   quelques   fois.   Et 
je   sais   pas.   J'adore  dire
ça.   A  m'entendre   je   ne
sais  pas   grand   chose,  je
suis     imperméable.   Mais
c'est   pas  tout.   C'est  que
je   vis,   ça   me   noie.  Je
m'instaure des  faux grands
programmes, ceux  qui  me
font   très   occupée.  Alors
je  me   sens  surbookée  et
c'est pas  vrai. / Presque. / 
J'ai  plus envie  d'en parler,
je  crois que ça me dérange
d'un  point  de  vue  tout  à
fait exterieur. Je garde tout,
ma     maladresse    liquide.
Je   déteste   mais   je   fais 
quand même: tout l'inverse.

25/03/2012

i wish i was in rio

Je ne suis plus quelqu'un de nostalgique.
Quand je me demande trop souvent ce qu'il m'arrive, comme ça.
Quand je ne calcule plus rien. 



En fait, ce sont les choses: elles déboulent. Elles découlent et ça m'amuse.  Parfois je me dis "c'est pas raisonnable". Et ça l'est pas, mais je m'en fiche. Nous sommes errant, faussement perdus. Entre confessions nocturnes et rencontres intellectuelles. Inopinées. Allez, salut.
J'aime plus: avoir un itinéraire. Je ne sais plus: être satisfaite d'un article. 

11/03/2012

cerveau: n.m; machine de guerre, fascinante de complexité.

Epuisante de naïveté, je prend la détresse des autres pour mes grandes causes. Mon répertoire déborde d'inconnus rencontrés aux soirs acides. J'ai peu d'amis, j'ai des fantômes. Je me déguise. Et je suis dame. Je suis blanche. Je réagis aux 3/4 souvent, tout le temps. Inapte, à rien parfois. Je/ Passage/. Décalage spatio-temporel, je m'éclipse, je me casse et puis reviens. J'aime bien la vie. Faute de mieux. Le matériel, aussi. Les escapades, à Nantes ou à Paris.
Dreams
that
money
can
buy.



12/02/2012

quand je relis mes vieux bouts de papier, i feel weird.

Mon incapacité à profiter du moment présent me perdra.
Ma soeur te pleure, et je te chiale dans le fond. 
Mais y a pas que ça.
C'est pour tout. Pareil pour tout. 
J'aimerais trouver ça simple. 
Oublier les mutilations intérieurs. 
Au petit bonheur la chance. 
Y aller comme ça. 
Pas qu'en simple visiteur.
Etre une belle machine, un ventilateur. 
T'aimer plus que dans l'absolu. 

30/01/2012

in the white landscape





J'aime  beaucoup le  ciel, comme  ça,  vaporeux.
Ecouter     Someone still loves you Boris Yeltsin,
avec la neige en écran veille. Regarde comme on
est devenu: nos  simples inconnus. La  chaise est
inoccupée.  Je prend soin  d'y installer  quelques
une de mes illusions infondées. C'est rien qu'une
habitude. "L'homme  est le cancer  de la terre."et
ça me remue encore. J'ai pas envie de reprendre
là où on en était, j'ai juste envie d'aller au cinéma
de nous regarder: être d'un passé encore présent.
De prendre un  café, une bière et de nous confier
.





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29/01/2012



Je voudrais exploser, couler, me décomposer, que ma destruction soit mon œuvre, ma création, mon inspiration ; m’accomplir dans l’anéantissement, m’élever, dans un élan démentiel, au-delà des confins, et que ma mort soit mon triomphe. Je voudrais me fondre dans le monde et que le monde se fonde en moi, que nous accouchions, dans notre délire, d’un rêve apocalyptique, étrange comme une vision de la fin et magnifique tel un grand crépuscule. Que naissent, du tissu de notre rêve, des splendeurs énigmatiques et des ombres conquérantes, qu’un incendie total engloutisse le monde et que ses flammes provoquent des voluptés crépusculaires, aussi compliquées que la mort et fascinante comme le néant. E.Cioran

 

Réalisation et Production a quatre mains:
Adriana Teofanova, Charlène Guyon-Mathé.
Aide à la caméra: Christiane Bressolier

27/01/2012

apparat+couleur+jupon+films+clowns+tram+déshydratation+danse+lente

                        J'ai trouvé mes réponses à la question du vide. Sur un coup de tête, de bleu. De larmes. J'ai compris. Je ne m'étais jamais autant compris. Il avait raison. C'était facile, mais vrai. On puise tout à l'antérieur. On est des êtres d'un passé oublié, inconscient. Mais qui ronge pourtant. Vide. J'étais "vide". Ou en tout cas j'avais ressenti ça pendant longtemps. Et il m'a suffit de claquer la porte. Brutalité d'un choc, trois fois sans moi. ANTICIPER. Toujours, en tout, pour tout, même quand je dors. Je vie au futur alors je ne vis pas grand chose. Finalement c'est ça, c'est un problème sans mathématiques. J'étais devant ma pâle copie jaunie tout ce temps, et j'ai reglé ça comme ça. Ca me tue a la finale de ne pas savoir me lire, de ne pas avoir su. Je veux dire, quand on me demandait pourquoi? Je ne répondais pas. J'étais une inculte de ma personne. Muette. Plongée dans un néant engloutissant. Et qui m'oppressait même. Je faisais sans mot, je ne faisais rien qu'user mes yeux. Mon symptome a moi, m'enleve au silence, pesant. Ce tête à tête avec moi même. C'est fini, c'est presque fini. 

19/01/2012

message to bears a sorti un nouvel album qui dépote.







J'aime un peu trop la musique.
Quand je l'affectionne, 
elle devient particulière.
Sans plus rien faire.
Je peux juste écouter,
je veux juste l'écouter.
Rien d'autre.
Mais je n'sais pas faire de musique moi.
J'aime beaucoup chanter pour rire.
Mais je n'y pense pas.
J'aimerai pourtant savoir sortir
quelques choses mélodieuses.
Etre quelqu'un de doué,
pouvoir me créer mes orchestres de vie.
Tant pis.
Je ne suis que mes oreilles.
C'est bien aussi.
Je deviens des yeux qui pleurent, parfois même. 
Alors ça a l'air bidon,
je me sens imbécile.
Ces fois ou je me dis que sans ça elle serait fade.
Mais je le pense.
Tout le temps.