07/09/2012

Les nuits qui me torturent sont les réponses d'un corps maltraité par l'objet: matelas.



Ca fait déjà quelques jours que je suis à l'heure d'hiver. Je sens le froid, l'odeur de la rentrée, des nuits qui tombent très vite. L'odeur du stress de l'époque, de mes réflexions, des solitudes, des pensées adolescentes. Les cheveux qui volent aux retours du car 46. Le sourire de gens qui pensent. J'ai grandi. J'aime beaucoup trop être une gamine (= ce compliment déguisé). Je repense aux premiers sentiments, à ma vision des choses. Qui change, tout le temps. A la candeur. Je prenais plus de temps pour l'évasion. J'ai arrêté tout ça, les vies songées. J'avais envie de foutre le camp. Maintenant c'est fait. J'ai tout ce que je veux. Ca me tracasse. J'ai toujours voulu rêver les choses. Tout est concret. J'ai plus de questions, seulement des maladies imaginaires. Mais je vais bien, tout va vraiment bien. Ce doit être ce qui me dérange.

Bande sonore