31/12/2011

(1) Je veux dire par là, être le contraire de ce que je suis. Avoir le contraire de ce que j'ai là, dans ma tête. Peut-être rien, je ne sais pas. En tout cas je serai déconcentré sans impunités. Je serai mignon, je ferai des bêtises et on me pardonnerait tout parce que je suis mignon. Ma condition serait être paresseux.

J'aimerai souvent être un chat, et avoir de petites préoccupations. (1)

11/12/2011

c'est comme une rupture.





Ca   fait   presque  aussi  drôle,  ça  rend
vide:  ce   petit  mal.   Alors   je  fais   les 
choses   comme    je   peux.   Et    on   me 
traite de ces filles  qui  font  des  gateaux
pour    aller   mieux .   Pour   aller   mieux, 
moi,    j' achète    n' importe      quoi.     Je 
trouve des  isolés. Un  cheval  à  l'unique
sabot, une fillette  à  la  moitié  de  crane, 
un   éléphant   chevelu,   des   yeux  sans 
visages, du  plastique en  poupon  (X 3).
Figures qui  deviennent  les  invalides  de
ma   petite entreprise.   Et  ça  me  va  un
peu,  ça  me  va  pour  la  journée.    Mais 
c'est ces soirs où je regarde  les  lumières
bouger  dans  les  feuilles.  Où je  lève  le 
rideau qui  font de  mes  nuits  des  rêves 
d'expulsions.  Je  ne suis  chez moi  nulle
part quand il fait noir. Mon  appartement 
est  un  receuil  de  passés.  Et  celui   des
inconnus me fascine , les objets  qui  ont 
des    Avant ,   mes   immigrants .   J'aime
beaucoup  me   raconter   des   histoires.

26/10/2011

comme un arrière goût de vodka/pastis.

ça ne colle plus du tout. Entre moi et cet endroit. Je ne sais plus écrire, rien que des conneries. Ca me fatigue, d'écrire et encore plus de me relire. Mon inspiration est comme bouffée par les réalités. Etouffée par le changement ou l'habituel. Je ne sais pas trop à vrai dire. J'aime beaucoup cet ici, ce qu'il a représenté pendant longtemps, sa couleur. Je l'aime toujours. Mais j'en fais n'importe quoi. 
Donc je préfère faire un break, un vrai, ou un départ. On verra bien. 

A U     R E  V OI R.
merci

19/10/2011

DOORWAY!








m'endormir
dans un soupir
dans la nuit noire
dans ma baignoire





Je ne sais pas ce qu'il s'est passé. Mais il y a eu cette chose, ce truc, ce je ne sais quoi, cet innommable.
Je ne sais toujours pas comment et si c'est de vieillir qui me fait ça. C'est comme un manque, être sous vide. Toujours sous réserve. Alors parfois je ris à l’intérieur et je me dis qu'il fait meilleur. Ça arrive parfois autour d'un café, de quelques idées. Je me dis c'est quoi le bonheur. C'est l'histoire d'un moment. Jusqu'au plus petit moment. C'est se perdre dans la ville -dans la vie-, c'est rencontrer ses voisines, c'est boire le thé. C'est un sentiment profond qui ressort à la finale. Qui dure un peu. Mais qui résiste trop peu. Illusoire, le coeur joyeux de 3heures 27. Il se meurt au petit matin, aussi faible qu'un nouveau né. Vivant comme anesthésiée je ne sais plus trop à quoi me fier. A qui. Pourquoi faire. Je me souviens de bras levés, de regards balancés en douce, d'intrusions à l'air amicale, de début et de fin de conversations. Mais pas des milieux. Les milieux, c'est bien connu, ne servent à rien de particulier. Rien qu'à décorer. vanité

21/09/2011

a b c d e f g h i j k l m n o p q r s t u v w x y z

(Vassivière: nuages, forêt, structure gonflable, travaux d'élèves 4-5) 

J'ai un tas de choses à dire mais je ne sais pas comment les dire, ce soir. 



05/09/2011

spanish sahara.

(texte surdosé en métaphores, pieds sur terre s'abstenir)
Il y a ce soupçon de chose qui me manque. C'est bête à dire, à penser fort. Presque ridicule.
Prenons un compacteur d'ordures, et à côté un compacteur d'ordures sans bouton: on/marche. J'ai l'impression d'être devenu le second. Je ne sais pas si le terme est coeur de pierre. On le croit, pas moi. Persuadée d'avoir toujours cette sensibilité. Sur veille. L'acte de compacter. Ce qui fait mal et même du bien, ce qu'on veut croire, ce qui me manque et qui me fait peur. Rien ne me fait (plus) peur ou rien ne me fait peur à me faire fonctionner, appuyer sur le bouton. Je ne marche pas comme ça devrait. Et je suis sensible pourtant. Je me souviens de cette nuit, le bonnet, les 3 couvertures et le coeur qui lâche. Qui court à mille à l'heure pourtant paralysé. J'ai toujours chéris les drames, les raisonnables. Mon corps, cette batterie m'a terrifié, m'a attiré. En même temps. Scientifiquement je ne trouvais rien, pas de solution, pas d'explication. Qu'une machine aléatoire, animée d'un mouvement saccadé brusque qui se répétait et qui durait quelques secondes ou parfois minutes, selon. Du flou dans la nuit noire. Façon peu conventionnelle de laisser dormir ses glandes lacrymales. Les preuves physique d'angoisses enfermées. Une danse de solitude. Frappée, violente parfois. Mais ce n'est pas le drame qui me manque. Ni la cause. C'est de sentir une odeur, un moment, un endroit, de toucher le moment. Le moment ou le compacteur compacte, où il pête tout sur son passage. Le moment où la douleur, le bonheur ne sont plus que prétexte à se perdre soi même. Mais mieux encore: à savoir où l'on est. 


30/08/2011

INTERIEUR BOURGEOIS.













Quelques photos d'une maison pleine de charmes. 
Détails et plans plus larges. 

26/08/2011

fictionnellement votre.

J'aime beaucoup la nouvelle chanson de Calvin Harris. Découper dans du papier virtuel et recoller des morceaux entre eux. Repenser à un seul de ces sourires. Et rayer des tas de listes. Faire des choix, avoir des objectifs futiles. Remplir à en vider les cartons et savoir qu'il ne me reste plus que 5 minutes ou un jour. Passer mes doigts dans ma frange, épaisse. Perdre une enchère. Zoomer et voir à plus de 300 mètres. Regarder encore et encore nos photos sans queue ni tête. Ecouter l'orage, et voir la pluie forte, encore plus forte, tomber du ciel. Raconter d'étranges bouts de vécus que je chéris toujours. Et aussi ces retrouvailles fruit d'une amitié bien présente. J'aime l'avenir un peu mieux que l'aujourd'hui. Avoir une tête de chat, et tant pis. 

 __
I FEEL SO CLOSE TO YOU RIGHT NOW

31/07/2011

J'ai troqué mes nuits contre un peu d'argent.


BIOGRAPHIE D'UN ALTER EGO, ENTRE DEUX CARTONS, UN ONGLE CASSE.

Projets (qui) entêtent, écrits saturés et nuits filantes. Je ne dors plus, vraiment. Je me lève tôt, l'avenir ne m'appartient pas plus qu'à l'habitude. Je gagne des économies que je dépense (presque) aussitôt. J'ai de grands projets et crains de faire fasse à cette obstacle encore abstrait. J'en parle beaucoup trop. J'y pense encore plus. Je vois déjà le papier peint panoramique et les collages, la peinture, les pots qui trainent et le tourne disque en marche. J'entend, je sens, j'y marche. Et j'attache ça à mon avenir entier, comme si ça en dépendait. Comme si ça, ça pourrait tout changer. Que j'y plonge ou que je m'y noie. 

22/07/2011

Aux comptes rendus.

                                                                   Il y a un mois, presque jour pour jour, j'aurai pensé écrire ici ma vie est un fiasco. Et puis non. Cette vie que je n'ai jamais connu n'est pas catastrophique. Elle me laisse moins de place. Mais cette réduction m'ouvre à d'autres choses. J'ai l'impression de vivre un concentré de nouveautés. Je me couche tôt, me réveille sur les coups de trois heure et demi et me rendors à dix. Je vis entre deux assoupissements. Vingt minutes dans la nuit, à pédaler de toute mes forces avec pour compagnie le dernier album acheté. Mon badge et des bips. Quelques bonjour francs, hésitants, parfois vent. Six lapins et moi. Je tire, je pose, je porte, je range et dérange. Quelques futilités. La House me réveille et la variété me tient éveillée. Je mémorise l'endroit, le toi. Mon dada sera ça, saturer mes connaissances, les figer, emmagasiner. L'ambiance m'inspire quelque fois une lassitude et des aiguilles. Mais je liste. Les coulisses, cette personne que je prend soin de ne pas être, la séparation de nos vies, ce qu'on sera après, ce qu'on ne sera plus pour nous. Restent les notes éternelles.

28/06/2011

Il est au courant de la vie, mais en est très loin.

                               

                             C'est ici qu'on part en lambeaux. Tout est à plat, par terre, devant. On ne choisi rien, mais c'est comme ça, et ça ira. C'est un peu comme le simple prononcement d'un prénom. Ça vous rend fébrile de l'intérieur. Et il n'y a pas de comptes à rendre. C'est juste que c'est étrange. C'est une odeur. Un son. Des choses que j'aime beaucoup, moi, voiler. Mais c'est pas comme ça. C'est pas parce que ça me fait de la peine que ça ne peux pas être. C'est là, ça s'ancre. Et je réchauffe l'idée, en bonne spectatrice. Je suis le plus bon public des sentiments. L'handicapé. Amatrice d'abstractions, je ne réalise qu'à la fin l'état des vraies choses. Alors comme un choc je me retrouve (au choix) triste, amoureuse, déçue, révoltée. A la fois attirée et terrifiée par l'a - venir.

04/06/2011

J'étais mon propre père.


Le héros d'une autre histoire. Je me suis teint les cheveux, une mèche rouge et quelques pointes en bleu et vert. C'était facile. On avait écrit un roman et j'étais dedans. Implicitement, très subtilement. C'était une histoire d'amour que je lisais. J'avais écrasé un cousin le long de mon miroir avant de dormir. Je l'avais attendu longtemps. Et maintenant, je vivais lentement. Il y avait encore du sang.  J'étais même pas foutue de connaitre mon personnage. J'étais les yeux comme à ma grande habitude. Rien que des clichés. C'était comme m'être réveillée les bras enroulés dans mon pull et le nez collé au canapé. J'étais déchaussée. C'était nerveux. Le soleil se pointait comme si de rien. J'étais déjà chez moi. Il était midi comme d'habitude. Et il faisait silencieux pour une fois. Il y avait un gentil mot et un miroir: pour me rappeler mes vrais cheveux. Me souvenir comme la nuit est longue et un peu
révélatrice. Comme je suis amatrice de 
débuts, et surtout de fleurs fanés.        Que je me le dise. 

30/05/2011

bicycle club bombay club bombay bicycle club.

(matthew brandt)

J'avais oublié comme j'aime ça. Il y a quelque chose de trop beau là dedans, ce qui l'est moins c'est l'état d'esprit. C'est cet état de fatigue qui fait que l'on ne veut plus rien faire mais qu'on ne se décide même pas à aller dormir. Alors le doute persiste. Et je sais comment je fonctionne, je sais comme c'est plus fort que moi. Plus l'objectif me rit au nez et plus je l'envie. Mon cerveau est un enfant et je lui obéis souvent. C'est comme si la page blanche était le point noir et le point noir était la page blanche. Le point noir est immense. Et ce truc microscopique est beau. Je ne sais toujours pas si il vaut le reste mais j'ose y croire parfois. 12 pages.  -Autrement je voudrais retourner à Trentemoult quand je passe par Nantes, et m'y asseoir une après midi tranquille. J'aimerai être quelqu'un de posé, ce que je ne suis pas.

15/05/2011

Ce prototype est un homme au coeur grand, un poil émotif.

Tendance à la rêverie - je rêve d'êtres un peu plus humains. De naïveté et de larmes jolies. Celles qui nous font nous rendre compte qu'on est heureux et qu'il fait un peu mieux chaud ici. J'aime l'art quand je peux écrire à mon moi futur, à ce que je serai dans dix ans. J'aime ce pèle mêle qu'on pioche dans les livres, dans des lieux, lors d’évènements. J'aime espérer des choses. Me demander comment ce sera. "Est ce que tu es épanouie? C'est comment d'avoir 28 ans?" Souris, et vis maintenant.  Alors je serai émue. Des larmes chaudes. Ce sera un véritable échange bouclé dès son commencement. C'est très étrange. Cette nuit j'ai encore vu cette forme de nez que je chéris tant, c'est bête mais très charmant. Alors j'ai un peu rechigné au matin. Il me plait bien. Amatrice d'ambiance, je dévore les vieux stands, les livres qui me disent l'art et le désespoir, les chansons légères, et les siestes électroniques *. J'aime aussi beaucoup le vent sous mes cheveux.


Quelques chansons que je tiens à filer (à qui que ce soit) pour mieux comprendre, où ne pas comprendre l'univers qui m'attache ces derniers temps. 
Justin Vernon + Aaron Dessner - Big Red Machine 
Grizzly Bear + Feist - Service Bell



11/05/2011

Et à ce moment là, j'ai pensé très fort: "J'aimerai bien être amoureuse de lui." Mais c'était très con, entre nous.


Alors je cherche. Je ne sais pas si cet endroit me convient encore. Je pense à d'autres choses. Souvent je ne sais pas quoi penser de ce qu'il y a sous mes yeux. En réalité rien n'est vraiment concret a part mon job d'été. Il parait que je réfléchis trop, on me dit. Moi je trouve qu'il y a une époque où c'était bien pire (?) que ça. Ce continuel changement il va falloir que je m'y fasse, peut être que j'en soit aussi. Tout va aller plus vite maintenant. Alors je me tasse et me pare de cette très moche moue que je fais quelque fois. Taper sur l'alphabet pour des choses un peu valable aussi ce serait bien. Je souris toujours de ces choses qui arrivent mais des fois ça m'est égale en fait. J'aime bien bousiller mon temps sur des futilités. Je cultive trop souvent l'indifférence. Et je parle pour tout dire sans rien dire. Il me faudrait être légère.

17/04/2011

Il n'y a rien à dire quand tout va pour le mieux.


(i'll be back)

04/04/2011

J'ai rencontré un mec aux pieds de mes escaliers. Il a monté mes valises en sautillant. Je lui ai souhaité une bonne soirée, il est redescendu. Je ne l'ai plus revu.









Nous sommes les rebuts, ceux qu'on délaisse.
Les deuxième.
Pas la tête d'affiche, nous sommes derrière l'affiche.
Pourquoi?
Y a tout un tas de réponse à ça.
Tout un tas de paramètres qui entrent en jeu.
Il est question de cadrage,
 parfois de profondeur de champ,
 d'un oeil qui louche,
 d'un défaut de lumière, d'une expression mal maitrisée.
Un seul de ces énoncés suffit à la minute près à faire changer la vie,
d'avis. 

26/03/2011

Tu voudrais pleurer un souffle trop faible.

Un malheur dans un bonheur encastré dans un malheur. Les poupées russes. Lourd, très lourd. Un jour on croit me connaitre et puis l'autre non. Mais on y croit quelque fois. Je suis celle qui rougit, trop souvent. Celle qui fait la gueule pour un non. Celle qui se traîne les journées où il fait mal. Sans semblant. Je ne suis pas d'accord. Et il fait bon mais ça me gèle au fond. Gouffre infini, je ne connais pas encore la vie. Mais la vie me regarde, elle, un oeil maladroit, un juda. Je déchire l'écorce de petits bâtons tombés dans l'herbe et maudis le son qu'on certaine voix. Tu vois comment ça fini? Et bien ce n'est pas encore fini (elle me dit) - J'envoie trois lettres amicales, oxymore. Dans ce mot il y a la mort brusque, imminente. Elle m'a poursuit en pleine nuit, puis deux larmes ont coulé simultanément. 23:37 La question qui fâche. A laquelle on répond en allemand, à laquelle il répond, lui, en français. Où voulez vous allez? Je ne comprend pas ce que vous dites. Je ne sais pas moi même où je vais. 

18/03/2011

Il m'a sourit.


J'étais spéciale, un chignon sur la tête, une robe dorée. Le typique Beaux Arts du type qu'il disait aimer. J'adorais la façon dont la saint Patrick réunissait les inconnus, j'aurai adoré que ce soit un peu plus présent sur le calendrier aussi. Je prendrai tout, disais-je. Ça ça me plait. Et alors on s'est fait la malle l'histoire de vingt minutes. J'ai connu les béquilles d'un footballeur, et puis je me suis évaporée. Ce que je faisais c'était mal me disait t'on. On me fit un bisou sur la joue en guise de je ne sais quoi. Et puis nous sommes rentrés je me suis allongée, le trottoir pour coussin, en vis à vis avec ceux d'en face. Ceux dont on avait vu les culs par la fenêtre quelques mois auparavant. Ceux qu'on soupçonnait être mauvais. Clope au bord de la fenêtre, ils m'ont discuté. A deux on a pris l'ascenseur à code et puis on a visité. Radio campus c'était eux. Au revoir. Nous sommes rentrées pour quelques minutes, et on a foutu le camp. Angers était redevenu silence. Puis nous avons trouvé de la musique et sonné. On nous accepte. Le monde est bien fait. On me parle de nain, il a deux couteaux dans sa poche pour "couper le saucisson", sa casquette que je crois être n'est pas. Il y a l'IFEPSA, la STG, le droit, et puis quoi encore? Un garçon qui connait The Whitest Boy Alive. Certaines confidences. La nuit. Il est 6h moins quart.

10/03/2011

IL Y A QUELQUE CHOSE QUI BOUFFE CET ENFANT, ET CE QUI BOUFFE CET ENFANT C'EST LE PASSE D'UN AUTRE.
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supercalfragilisticexpialidocious. Le sourire bête de la vendeuse qui va dire que oui cette crème fonctionne. Les services avantageux qui sont rendus. La télé qui fait pleurer à chaude petites larmes. La jolie voiture aux sièges amovibles. Les soirées spécial 100 trucs ou trucs. Comment mincir sans régime. Les 15 pinceaux à un prix dérisoire. Le raisonnable pour toi et le raisonnable pour moi. Du Coca-Cola décaféiné. Des bordures en papier qu'on jette, jette. Les choix qui ne nous reviennent pas de droit sans vraiment savoir pourquoi. Une idée qui se fait une place au chaud. Un désaccord sur le prochain voyage: la piscine ou la plage. Une attente. Des bras trop courts. La jolie robe mousseline, la folie de l'irraisonnable. Du cent à l'heure. Un mensonge à deux quand on ne veut pas d'une situation. Les souvenirs jusqu'aux plafonds. De la distance autorisée. Un enfant qui pleure, un chien qui se fait la malle, et un chat qui se prélasse au chaud. Il fait froid au dehors et on s'en fout quand il fait chaud en dedans. *

06/03/2011

J'ai trop honte et je suis un peu lâche.

Des fleurs pour un pardon est ce bien nécessaire? Des fleurs pour prétexte? J'ai toujours eu peur d'avoir la sensation d'une dernière fois. Alors je l'ai évincé. C'est trop stupide et indigne. Il faut grandir un peu, oui. Je pleure parfois pour me déculpabiliser et puis je mange aussi. Et je me dis que je serai quelqu'un de meilleur, mais demain. Pour le moment je peux bien rester sur le canapé, avachie, ça n'fait rien. Alors on me rappelle à l'ordre, et je me mord les doigts encore et encore. Parce que ça traîne mais que j'attend encore et que ça ne vient pas, que je n'y vais pas. J'ai peur de voir le changement, la maladie. Et de baisser les yeux sous ce "truc" que j'ai arrêté de porter. C'est vraiment être conne que d'être à ma place. Aucune excuse, tu n'as absolument aucune excuse...

03/03/2011

un fish-eye s'il vous plait.

L'autre jour une demoiselle (salut Hélène!) m'a soufflé cette idée (qui n'est pas passée dans l'oreille d'un sourd): créer mon fish-eye moi même.
 J'avais bien songé à en acheter un mais vu les prix exorbitant je me suis abstenue d'y repenser. Alors ni une, ni deux je m'intéresse à la chose, vogue de forums en forums. Le bricolage me plait: non seulement il a l'air simple mais en plus un fish-eye pour trois fois rien et fait de mes petites mains ça m'enchante pas mal. Après un tour aux magasins brico du coin j'ai la pièce tant attendue: le juda (14,20euros, 200°) De là je cherche un bouchon qui le maintiendra correctement et qui évitera à la lumière de passer.
Et comme la vie est bien faite je peux vous dire que le bouchon de café Nescafé se clipse directement sur mon Nikon D3100 (c'est à dire sur un objectif 18-55mm).
 JOIE. Y a plus qu'a percer un trou au centre, à peindre le bouchon et à maintenir le juda (soit par magie, comme moi ou) avec de la colle chaude.

(ps: je tiens à rajouter que les actuels bouchons nescafé ne rentrent pas sur mon objectif, je préfère vous le dire pour que vous ne vous fassiez pas avoir! l'alternative serait d'être plus courageux que moi et de suivre le protocole colle+lentille)

Je vous montre donc quelques essais, pas parfait puisque je n'ai toujours pas trouvé l'astuce pour foncer l' intérieur qui reste réflectif. (il faudrait démonter le juda, mais je m'abstiens d'essayer pour le moment n'ayant aucune expérience en la matière.)



26/02/2011

Le thé libanais, c'est brûlant.

Mon appartement est vraiment sans dessus/dessous. Le matelas pour invité traîne sur le sol. Et ce qui avait le dont de (ces derniers temps) me mettre hors de moi: n'est plus. Je n'ai plus aucune notion du temps, il faut dire qu'on squatte un peu partout et qu'on se retrouve toujours chez nous, au réveil. L'ambiance moite domine, mais toi je sais que tu n'es pas de ces gens là. Il y a quelque chose de solidaire qui fait que je vous aime beaucoup et qui me fait aimer la surprise, aussi. Je rêve d'une vérité, de quelque chose qui me fait peur, ou d'une gloire précise. Il est 19h, on me réveille. Je m'étais endormie tout habillée. "Allez viens." Alors je vais fatiguée par un matin noir. Et puis il fait chaud ici, il fait beau et c'est heureux. Hier encore c'était chaleureux on rencontrait les voisins, les douches habillées et en chaussures, tes amis et 5 bouts de maison. On embrassait les miroirs, on se faisait indiens et des tatouages au henné. Je crois bien qu'on était ridicule, mais ça importe peu.

20/02/2011

Il fait triste ce soir.

1991, une année que je n'ai pas vécue, tourne en boucle. J'ai des frissons car/et il fait toujours trop froid ici. Mon nez me pique et je me sens vide. L'existence, morne, des soirs de dimanche m'emplit pour la énième fois. J'ai le cafard et une sous-estime qui se confine à l'intérieur. La dégueulasse mise au point de mon objectif me laisse insatisfaite, tant dis que tout un tas d'idées me viennent à l'esprit. Je vais sans doute finir par trouver insupportable les enfantillages, mon poids et mon voisin. Je voudrais bien qu'on m'envoie très loin 
avec ou sans bagage à main.


18/02/2011

Il y aurait des fleurs légères endormies sur les étagères.

Les jours se remplissent de nuits. Il n'y a presque plus que ça. Je m'entiche des matins qui font midi. Et m'y prépare des plateaux déjeuner. Le soleil donne sur mes cheveux et me blondie un peu. Je me sens légère et mes routes se rythment mécaniquement au son de Calvin Harris, deux aller-retour par jour. Au soleil et en lune, pleine. Je me détache de ce monde un peu, et quand je le chéris moins, alors, je prétexte être à plusieurs.  Un verre, un café, un anniversaire, une fête commerciale, une soirée privé qui ne l'est plus tant que ça. J'en apprend. La solitude me fait l'aimer. La compagnie me fait aimer. Bipolarité. Je réécoute les jolies traces d'un passé presque effacé. Et tente d'aimer moins ce que je déteste à la fois. Vide. Je vais, un peu plus lente. Mes idées se frayent un chemin à leur rythme, petit. C'est pas comme avant. "C'est pas comme avant." Et on se dit ça, tout le temps.
Grands enfants.


(et je m'excuse d'avance pour le manque d'articles, d'originalité et de photos. D'autant que je n'ai plus de clique droit ce qui rend les choses plus difficile, aussi.)

07/02/2011

la vanité des aigles.

BONSOIR.
Ayant besoin de me renouveler un peu après un an passé sur ce blog, je me suis enfin décidée à créer un blog illustré. Le texte y est réduit à son minimum et j'y montre des créations personnelles, mes travaux, des projets. Ça me fait donc deux blogs à entretenir désormais, en espérant que ça fonctionne. 
Le lien: http://charleneguyon-mathe.blogspot.com/

(PS: il y aura très certainement beaucoup de redondance entre les deux endroits, et je m'en excuse d'avance!)

04/02/2011

I FOUND A GIRL FOR BREAKING HEART.

On a dépassé les 365 jours, les 52 semaines, les 12 mois. 
Une année entière a défilé et filé. (sur la toile)
C'est des changements. C'est passé vite. La dernière fois je vivais chez mes parents, à plein temps. J'étais encore au lycée et me préparais à l'avenir. L'avenir c'est aujourd'hui. J'ai deux maisons: l'unique et la périssable. Il y a ma chambre de 12m² tapissée de souvenirs du sol au plafond. Et mon T1 se remplissant de manière similaire mais plus timidement (de prospectus, d'affiches et de tracts d'ici). Je vis d'un peu d'art et de reste, j'observe et ça me prend aux tripes. Je vis d'autres choses et mon voisin se fait passer pour le service universitaire. Je ne fais pas trop de bruit tout compte fait. Il voudrait bien un tire bouchon. Moi je voudrais bien son nom. Je n'ai pas de prétexte pour le revoir. Puis j'écris des mots, des lettres, et noue le contact avec l'air naturel. Tout est plus facile et difficile à la fois. Je me soulage de ce semestre terminé "on ne peut mieux" et de l'enthousiasme du jury. Partir de zéro c'est peut être signe de tâche de vin, de folies nocturnes, de passion, de fatigue, de pression et de beaucoup de café.
De ce fait il me tarde vraiment.

23/01/2011

This thing hurts like hell.


Prend les choses trop à coeur, atteinte de presque schizophrénie, girouette à plein temps. Voudrait parfois être blond vénitien. Aime la pluie forte sur le toit ou pas du tout. Est méfiante. Adore les podcasts et déteste les retards de train. Déchire sur les affichages libre. Aime superposer les images pour en créer d'autres. Change d'écriture et de façon de dessiner comme de chemise. A des coups de coeurs abusifs. Vénère la photographie et le pouvoir créatif. Mais déteste les passage piétons en ville. S'amuse du festival à venir. Est quelqu'un de stressée et fière. Souvent manquant de confiance. Utilise à profit les accidents. Travaille beaucoup dans le vent, peu dans le final. Possède un visage aux multiple apparences, n'est pas quelqu'un de figé. Réfléchit beaucoup et oublie d'agir. Pleure dans la douche pour ne pas se mouiller. Est une enfant. Mange trop de cookies. Apprécie la lumière verte et les flashs colorés. Aime boire un café crème le matin. Ne pars jamais sans son téléphone et n'appelle quasiment jamais. Est une indienne.

(YO)

15/01/2011

Aime: les arbres, l'inexpression et le surréalisme. Tantôt froide et sympathique.

Diana shots + 
Paris enneigé, la tour eiffel en prime et l'inconnu aux multiples questions sur mon jouet en plastique.

Ce qui m'inspire: les voyages en autoroute. Ça parait tout bête ces routes toutes faite. Mais j'aime voir le paysage se transformer autour. Les voyages en autoroute c'est mes réflexions artistiques. Je note à chaque fois quatre/cinq idées de projets. La liste "quand je serai grande et que j'aurai les moyens: j'inventerai ça" s'allonge au fur et à mesure. Ça mûrit, je le sens. Et je suis heureuse d'être heureuse parce que ce que je fais me plait. Parce que travailler jusqu'à pas d'heure et me lever le matin est beaucoup moins pénible, et que tout ça m'épanouit. Et même si autour de ça, avec le monde, je pourrai parfois me dire que je suis salope je préfère y voir de la gaminerie. C'est un peu mon hic à moi, cet effet girouette qui me rend (de) glace ou glaçon fondu (presque indépendamment de moi). ROUGE.Je me suis brûlée. DEUX FOIS. Aujourd'hui. Me suis coupée et on m'a cassé. Dessiner dans les musées me berce et j'adhère à la surenchère. "C'est très joli comme vous dessinez." Dit la dame sans cou. J'aime bien, voire beaucoup, réécouter le podcast numéro 145. Le développement argentique et mes achats de pellicules deviennent l'investissement que je ne met pas, moi, dans les clopes. 


Et quand je perd je pleure quatre fois et tape du poing.

08/01/2011

39heures, éveillée.




Body planet, 2011.

Tu es maigre, et ton corps serait très beau si on ne voyait pas toutes tes cavités, tu es transparente. A l'intérieur chacune de tes veines se rendent visible. 


Je compte les heures depuis que je n'ai plus dormi. Une nuit en tête à tête avec ta vie. Et alors si il ne nous reste plus que deux heures autant ne pas fermer les yeux. Demain, on luttera contre le temps. On sait pas faire, mais c'est pas grave. Les gens croiront ce qu'ils voudront, j'en saurai plus que tu ne le penses. Et j'aurai des valises sous les yeux. 
Quand vient le soir, je perds ma lucidité. Est ce que je rêve de problèmes et de mathématiques? Est ce que je mange pour de vrai? On me réveille d'une soirée que je ne contrôle plus. Vexation. 
J'en suis malade mais j'y vais quand même. J'ai peur. Je sonne à l'interphone, on m'ouvre. Tout est bien réel et quand je m’endors, on me borde comme une enfant. Et puis je rentre chez moi au petit matin.
Je n'ai jamais rêvé, la nourriture est là, sur la table basse, bien entamée. J'ai juste perdu la tête.