21/05/2012

COFFEE night/ night COFFEE




J'aime mieux écrire quand je dois bosser. Alors j'ai des pics de posts, et je fais ça tout le temps.

J'ai rien à dire, rien à écrire. Envie pourtant. J'aimerai parler des retraités zombies venus attaquer mon vélo cette nuit. Ou encore des "Apéros" lancés à tord, travers. A 4h comme à 8h. Des taggs à base de sardines de tente avec un nouveau meilleur ami ephémère. De non-actes. Comme c'est bizarre, comme ça m'occupe. Du grand manteau orange. Des bâches, de pâtes et de couscous trop cuits. De la pluie tout le jour. Du botaniste sympathique. Et de mon lit: ce grand bateau. De jalousie aussi. D'oubli, un peu. De ce qui se passe et d'impasses. De mes 36 chansons fétiches actuelles. De mon grand projet qui n'existe pas. Dans la vie. De trucs affligeant, de plénitude. De pensées silencieuses. Quand je t'ai dit que c'était bien, parfois. Quand je l'ai pensé vraiment. Que ce serait bien. 


Article musical. 




17/05/2012

prendre son courage à demain.


Tu préfères mourir de sommeil. 

Il faut parfois savoir prendre ses distances, face à tout. Même dans les situations où on se sent objet. Même lorsqu'on est au centre, qu'on est rien qu'un ballon d'émotions. J'essaie d'en faire un mur, et même parfois je fais semblant. Mais je me défile, ça ne fonctionne pas. Je suis trop dans la vie pour réussir à être simple observateur. Etre (objectivement) en dehors. 







14/05/2012

J'aime les deux. Le présent, l'absent. Ils échangent leurs rôles. Ca me déstabilise.


Je suis mal habile. Et cette chanson ça me fait penser. A Mai. A Nous. Un mousseux dans la main, devant les bords de maine. C'est presque parfait. Mais j'aimerai mieux ne penser qu'aux traits d'avions que nous sommes, qu'aux arbres qu'ils sont et à cette R4 rouge sous nos yeux, leurs mcdos à la main. Je pourrai fredonner ça longtemps. J'aime plus rentrer chez moi. C'est un bordel sans fin, j'ose plus rien, je me trouve un coin. J'y reste pour de bon. Un grand dépôt. Je n'ai pas de milieu. Je suis dans l'extreme tout le temps. Ca va aller. Je peux toujours faire pire, mais là j'aime bien la vie. J'aime moins me retenir pour des bêtises à la con. Quand je crois que tout est rentré dans l'ordre. Qu'en fait, non. J'aimerai bien un velux au dessus de mon oreiller, naïve. Je préfère essayer de comprendre sans réussir. Tu me tiens, à fuir. Je lâche doucement. A me répèter que: c'était pas grand chose, c'était juste différent. Les nuits blanches font des jours noirs. Mais ma mémoire me fait trou noir. Elle me rend imbécile, muette. 
J'ai volé la Cristalline à un pot.

06/05/2012

J'ai envie de rire très fort au nez du désespoir.

J'avais envie de pleurer, c'était comme ça. J'avais pleuré en disant merci, j'avais même pleuré en riant. On m'aurait dit bonjour que j'aurai pleuré aussi. C'était fondre. Du physiquement moral. Incontrolé, incontrolable. Mais maintenant qu'il me reste huit minutes. Pomme d'or. Je suis bien. Là. Pas demain, pas hier. Je repense souvent à la description de ton attitude et comme tu te sens nu avec des sentiments. Ceux avoués au petit matin qui font la nuit. Moi je t'aime bien comme ça, pas quand tu fais semblant. De toute façon tu n'es ni mon genre, ni rien. Mon genre c'est pas le désespoir, mon genre c'est les fausses tristesses. Celles qui font du bien. Et surtout le sentiment de tempête à l'intérieur. Ca me fait quelque chose. Etre surprise, et bien. Recevoir un mot, un mail. L'innatendu.