30/06/2010

Le dépottoir de la semaine.

      Cette semaine j'ai assisté sans faire exprès au kidnapping de Clarke et Lois avec un discours de loveur à la:" - J'aimerai pouvoir te toucher, - Mais tu peux me toucher avec des mots." Je me suis aussi remémoré cette coupe de cheveux d'Ophelie Winter dans son clip "Shame on u". J'ai aimé le blog de Tavi (et ses chaussures). J'ai remarqué cette phrase pas fausse du tout: "Quand les gens pensent que quelqu'un t'aime, ils sont plus disposés à t'aimer. " Je me suis rappellée à quel point j'aimais No Doubt, la robe en mousseline et le point sur le front de Gwen Stefani dans le clip "Don't Speak" alors que je mesurais pas plus haut que 3 pommes. J'ai aimé We are Ghosts de Get Well soon et Tunng, un peu pour sa variété d'instruments.. Et je me suis mise à aimer un peu plus le noir et blanc, en re-voyant les fringues Dévastée. Aussi j'ai trouvé cette phrase bien adaptée à ma situation: "I feel like waiting for something that isn't going to happen". J'ai repoussé le moment de ranger ma chambre. J'ai eu de l'inspiration pour créer une nouvelle robe, j'ai mangé les meilleurs glaces du monde (au Rocher) et j'ai eu la chance de photographier de beaux paysages. Enfin j'en posterai plus très bientôt.
PS:les dernières photos font la gueule et refusent de se mettre en ligne, je ferai ça plustard.






27/06/2010

Dans une société où tout ce qui nous fait jouir est la mort, l'amour, le sang.


Ca me fait dire qu'on est rien que des pions dans un jeu de 6 millions d'autres, que dalle.

    Elle ne me connait pas, moi si. Je ne la connaissais pas, maintenant si. Et pour encore longtemps j'aurai l'image de cette femme tenant ces deux glaces, et s'approchant de son mari, au téléphone, et son menton fébrile. Cette femme se rapprochant de lui tout en criant.
    Non! Qu'est ce qui se passe? Non! - Sa voix tremble. 
    Il lui murmure deux mots que je n'entend pas, déjà trop loin. Son menton fait des rides, la femme pleure en -non. 
    Je frissonne. - Sa supposée fille prend part à la nouvelle. Déconcertée, ses traits aigus se changent en grave. Tout les lâche. La mamie aussi.
    Ceci est une mort publique, du moins de l'intérieur. Moi aussi je meurs un peu. Ils se prennent dans les bras, se lamentent, les glaces ont disparu. La poubelle les a mangé, faute de mieux. 
    Je suis spectatrice et je ne sais rien, je partage les dégâts d'un je ne sais quoi que je ne connais pas. Mais peut-être un peu au fond. 

Ceci est une promenade en famille, sous le joli soleil de Bretagne.

    Une scène de délit d'un pieu aux coeurs.

26/06/2010

L'art est une production collective, intuitive.

Naïve. J'aime pas ici. J'aime plus, jamais plus, toujours plus.

Parfois j'aime avoir des préjugés, j'aime à me sentir désespérement humaine par de petites conneries. Alors je fais ma catégorique et je me dis que non j'aime pas ceci. J'ai toujours grincé des dents quand on me parlait de chanson française. (sauf quand j'avais 5-7 ans  cf: Ophelie Winter et Larusso). Je fais souvent ça aussi quand j'ai peur d'aimer, je n'aime pas, je refuse un peu. Et puis il y a peu j'ai renoué avec non seulement la voix féminine (Beach House), mais en plus la chanson française, d'abord Odland,  puis Charlotte Gainsbourg (et j'en avais envie depuis quelques temps déjà) et puis, jeudi soir mon père me dit avoir aimé Benjamin Biolay (sur taratata), alors je réécoute. Je devais être mieux disposée, on dira ça comme ça. Et j'en suis tombée amoureuse, inopinément.

Details
"Parce que je t'aime, parce que tu me rends heureux, parce que des  fleurs dans une cuisine c'est joli."

24/06/2010

T'es doué, l'anglais. Ta chanson est belle.

       J'avais au moins une dizaine de titres en tête: ceux dérivés de rêves (quoique ça aurait pu paraitre un brin bizarre), celui dérivé de La collectionneuse, des nouvelles du BAC (ou pas), le nom de ma future Résidence Universitaire (histoire de trouver des futurs potes), un titre de chanson ou bien une de ces petites phrases habituelles. Mais non j'ai choisi un produit dérivé de Chatroulette. 
        Et ça aurait probablement donné ça:
        Ta copine te retouche à Photoshop tellement elle a honte de toi, mais moi je t'aime bien comme ça. Elle est où la fête? Et toi mon coeur pourquoi bats-tu, comme un guetteur mélancolique, j'observe la nuit et la mort. Christian, je ne t'ai jamais autant aimé, MERCI. J'habite à Faidherbe, et ouai (peut-être pas). Turtle Island ou Qui êtes vous, chères inconnues? Et puis Gone With the Wind, t'es peut être trop jeune mais t'as le talent.


A U TO - PO R T R AI T.

19/06/2010

Si vous n'y voyez pas d'inconvénients, j'aimerai bien que vous alliez voir ailleurs (si je n'y suis pas).

Photo d'Adeline. 

    Je fonctionne à l'envers, ou peut être bien trop droit. Quoiqu'il en soit, que ce soit l'un ou l'autre j'ai un peu le mal de là, ici. J'ai l'impression d'être un peu vide, vide à l'intérieur. C'est pas bien beau finalement. Je voudrais me tirer d'ici, sans savoir ce qui m'attend, allez au plus près du toi, loin de toi. Ville nouvelle. Je voudrais qu'on m'y attende sans le savoir, je voudrais sentir les cookies chaud de la rue de la Fnac, voir les jolies portes bleues/grises, la cour, et la folie des restaurants rapides, le jardin des plantes, marcher sur les lattes en bois et écouter le bruit de la valise qui roule au dessus, rentrer la clé dans la serrure, allumer la lumière et me dire que c'est la fin d'un n'importe quoi, et le début du tout.

    Mais je vois, j'écoute, et les rêves sont peut être un peu plus vrai qu'ici, un reflet de craintes. Je l'ai fait il y a quelque nuit c'était quelqu'un d'autre, je l'ai fait cette nuit, c'était un peu toi.
    Un peu n'importe quoi, mais un futur imparable. Alors ma vie ça doit être un peu ça.

Allez c'est pas grave, on remettra ça 
sur la cause du BAC.

18/06/2010

est tombée amoureuse d'Ödland et ses paroles, des yeux de l'oiseau.



Puisqu'il faut bien tomber plusieurs fois, tombons d'amour. 
C'est peut être mieux comme ça.
(faisons mine d'être convaincu) 

"Les yeux de l'oiseau. Ce genre de choses qui vous font voir différemment ses yeux, à l'oiseau. [...] A la frontière du rire et du n'importe quoi, tu voudrais m'attraper une seconde fois mais tu oublies que je suis née ici. Dans ta boîte cranienne. Je resterai toujours, peut être pas sous emballage mais jamais consommée. C'est comme ça. [...] Sur ce banc, compte sur moi pour t'aimer, mais pas pour être à l'heure. C'est comme ça. Laisser le vent tout faire, ni jour, ni heure. Claquer les portes et pousser les stratocumulus, compte sur moi pour t'aimer cher chat, mais pas pour être là."

14/06/2010

J'ai envie de belle étoile, de Gainsbourg et de manches bouffante.


 "Que chacun examine ses pensées, il les trouvera toutes occupées au passé ou à l'avenir"

De cheveux bien rangés comme à la sortie du coiffeur, de vent frais, de collants troués et de Docs aussi. De jupes à fleurs, à l'écossaise en différé. J'ai envie de rien. De soirées de poche. L'heure est à la liste, la jolie liste, pas celle qu'on avait l'habitude de faire avant. Je veux me dire que c'est fini, que j'ai réussi et j'ai une furieuse envie de coudre. Et de penser à autre chose, autrement aussi. Mais je trouverai ça bien trop facile, alors j'attend l'erreur, je la sens arriver. Si c'est pas cette année ce sera l'année prochaine ou peut être pas. J'ai envie de Londres, de Paris un peu, du Centre Pompidou surtout. De soirées au bord de la vie, à tanguer avec les bougies. De nos étés à pleurer à l'unisson.  Ca parait triste, mais ça parait juste.

12/06/2010

Et quand y'en aura plus. Le principe, c'est qu'il y en aura encore.

Un déménageur, je suis un déménageur, une machine ou un jongleur.

Tout me tue, tu me tue
et ce depuis le début.
2010. LA BLAGUE.
20:01, Beirut.


Mon chat a l'odeur de lessive, le crâne fait la grêve, les tatouages de Zach Condon, la frange, les gouttes sur la poutre, l'odeur du soleil, l'hôte en pyjama, la guitare en son ecrin, les tubes de peinture, le dessus de lit sans dessus-dessous, le bruit incessant gêne, la blondeur, le planning (dernier?), les secondes abandonnées, les boîtes vides, Nantes, les DVD en double, les neurones déconnectés, la page blanche et puis les murs.

09/06/2010

L'amour est un oiseau qui a besoin de voler.

    
    Je trouve cette phrase jolie (un peu niaise aussi) même si elle ne reflète absolument pas mon humeur du jour. A vrai dire j'avais envie de la mettre après l'avoir retrouvé dans une marge d'un de mes cahiers de révisions. Mais véritablement en ce moment mon chien pleure, les feuilles s'étalent, l'encre coule sur les draps, et entre deux écritures j'accorde la pose café. J'ai mis la radio sur Repeat et partout dans la maison il y a concurrence entre Andrew Bird et Angus & Julia Stone. J'ai enfermé la bestiole dans ma tasse à café, elle ne bougera plus comme ça. 
    C'est maintenant qu'il faut y retourner, et arrêter de faire mine de. 
Parce qu'on sait tous que ça ne marchera pas mieux.

et sinon j'ai redécouvert ça: * et j'ai aimé, vraiment.
 

05/06/2010


    Laissez -moi.   Je veux continuer à me cramer les pieds. 
On déchante à mon avis beaucoup trop vite. Et il fait un froid de canard à s'en geler le coeur. Alors je m'arme d'un faux vieux tee-shirt, et de mon armure toute douce jaune poussin, mon meilleur allié. 
    Et pourtant rien ne cloche, cette semaine j'ai retrouvé un peu de tout ce que je voulais. Et puis c'est marrant comme lorsqu'on parle du loup il revient au galop. Mais ça n'a rien de déplaisant, d'habiller les conversations de "Je t'ai dit que?". C'est tout ce qu'il faut. Sentir que la fin est proche mais que l'on s'amuse encore un peu, peut-être même trop. Préparer beaucoup de choses scolaires mais tellement plus amusantes encore que ce qui nous attend. Et faire réagir les gens. Surtout ça. Je ne compte plus tous ces "Merci". Ca saute au coeur, les gens qui vous attrappent comme ça pour vous dire qu'ils ont aimé, qui vous laissent des messages par ci, par là. De savoir que ça a plu aux gens.
De raconter des choses que l'on ne s'entend même pas dire finalement. Et d'être un peu seule.


Et puis Acheter du tissu. Ressortir la machine à coudre qui n'attend même plus,faire toutes nos affaires vite, sans plaisir parce qu'on a pas le temps.
Décommander.
Sentir qu'il fait bien plus froid. Ecouter Beirut. Se dire qu'il faut s'y mettre. Comme on se le disait hier, et puis l'autre hier aussi.








Comme on se le dira demain.
Et comme on en rêvera cette nuit.

03/06/2010

Avoir des relations conflictuelles avec soi même.


Aujourd'hui est un beau jour pour vivre.
Je connais cette personne, la dernière fois que l'on s'est rencontré on s'est engueulé. 
Je connais cette personne, la dernière fois que l'on s'est rencontré on s'est embrassé.

Lorsqu'on photographie, on immortalise quelque chose qui fait déjà parti du passé. Et puis la beauté, la beauté c'est tellement relatif. La vanité, le paraitre, le semblant, et le beau temps. Moi, les autres, mon environnement. Toi, ou peut être pas. La volonté, la motivation, la force. Le mouvement fixe. L'appropriation d'une identité, la notre, la leur. Les mots.