31/10/2010

YOU MAKE MY HEART EXPLODE.
j'aime bien ici, mais plus comme avant. Avant, je l'aimais mieux. Et je dis ça mais peut être que d'ici demain j'y reposerais mes épaules à nouveau. 


Et puis ça se ressent je pense, que je ne poste plus avec autant de plaisir. Mes photos à moi se font plus rares, mes textes brefs. J'ai plus l'envie. Je ne m'en vais pas, je suis ailleurs aussi, mais je reviens. Je reviens demain, dans une semaine, dans un mois. Il me faut l'inspiration, et le genre des soirées d'avant, du temps, de la matière.
Et alors, quand j'aurai l'une ou plusieurs de ces choses, ça se publiera, naturellement. 

27/10/2010

Flashs & trous béants.


C'est d'un autre genre, tout. On s'assomme en compliments, et on répond à côté. C'est comme ça. Mes dents sont aléatoires, c'est pas grave. J'ai oublié ma carte, c'est pas grave. J'ai ton briquet, tant pis. Tu sais? Les piloris. J'avance, tu recules. Le blanc chiné ça n'existe pas.

23/10/2010

J'espionne les pions, l'espion.

Nouveau souffle. A bout de souffle.



  EXPRESSION



Je me sens comme lors de soirées car, avant, les soirées où la nuit tombe, petit à petit. A mesure qu'on roule-roule. Là où il fait jour, puis un peu plus nuit. L'excitation mêlée à la fatigue. Le regard qui s’accommode aux arbres et buissons qui reculent à même vitesse. Mon visage est tout noir, et mes yeux sont le paysage. Ils sont des arbres tout aussi noir, ils sont le prolongement. Je n'ai plus de crâne, plus de cheveux. J'ai le reste de la tête dans le soleil qui se couche. Il y a le noir, puis l'orangé qui se décline et  fini dans le bleu. Je n'existe qu'au travers du reflet. La gravitation me tiens là, comme la dizaine d'autres passagers. Et si ça n'était pas le cas? Nous reculerions tous et nous serions plus rien que des arbres. Ce pourrait être beau, de ne plus nous voir dans le blanc des yeux, dans sa brillance. Il fait froid, la nuit tombe, mon coeur est chaud sous ma peau froide. 
Je ne suis qu'hallucination et m'effeuille sous la lente danse - et cadencée - des réverbères, au loin.

18/10/2010

I DON'T NEED YOUR LOVE. I DON'T NEED YOUR LOVE. I DON'T NEED YOUR LOVE.

Et moi je me regarde et je me dis que peut être je n'ai pas grand chose, et je me mouche dans l'humanité.

17/10/2010

Le soleil s'amuse à passer au travers des branches, il gondole et se fait une place jusque derrière le rideau. Divagation.

La nuit, courte, c'est la crainte des cheveux coupés, des frites et des Colorex à 120 euros. J'ai l'impression de finir de vivre, comme si je ne le faisais pas assez la journée. Et pourtant je ne m'arrête plus, j'ose même plus penser que ce soir il n'y aura rien parce qu'à tout les coups je serai rendu chez un tel ou une telle (jusqu'à pas d'heure). C'est en quelque sorte être ce que je n'étais plus. Et puis j'aime la façon dont mes sentiments ricochent sur les gens d'ici. Une vrai partie de ping-pong. J'aime le visuel, le sonore, l'ambiance, tout. Même fumer passivement. Le Kebab d'en bas, le garçon au peppermint, être la mystérieuse jeune fille. Echanger sur le glauque et s'inviter chez les autres. Les minutes solitaires à marcher seule, avec - sans musique, et la boulangerie du coin. 
J'aime un peu moins UPS, le chauffage, le voisin d'en face, les rues dégueulasses, ma mauvaise habitude, les hallucinations et l'entrepôt. 

13/10/2010

Il va falloir rajouter des freins à nos petites roulettes, on va bien trop vite.

SIMON BERG.


J I MM Y.

***

Cerné(e)s.
La douche de la veille a fait du bien, peut être pas assez.
J'ai arrêté les mauvais rêves à suites et c'est tant mieux. C'est une dizaine de productions nocturnes qui s'effacent remplacées par un concept qui ,lui, n'existe pas. Qui prend la tête un peu, mais que je chéris mieux.
Les matins et journées sont difficiles, cette nuit je dors pour de vrai. C'est promis. Et puis demain, demain c'est Naive New Beaters.
Ça changera de Jimmy et Pass this on, les restes entêtants de soirées mais qu'on aime quand même au fond. La guitare, les voix, et le son pourri du portable.
Les petits papiers restent dans les poches jusqu'à ce qu'ils aillent dans d'autres plus remplies encore.
On mange vraiment mal, on boit vraiment mal, on dort vraiment mal et  on étudie vraiment mal.
(4 appartements.)
et pour l'instant c'est fascinant.

07/10/2010

et ON se prend la main, et ON se prend la main. UNE fille au masculin, UN garçon au féminin.

bébé.


Angers a arrêté de pleurer, les déambulations se passent, les sons se tassent. 
UNE MINUTE TRENTE SIX (de vie sur fichier compressé)
Des amours imaginaires, du BANG BANG sous la lumière épileptique. Dans la rue, à midi, à minuit. La pluie qui tonne, la vraie qui trempe, pour de vrai. L'irrépressible envie de rire, seule. Du son, des tags, un escalier vagin, des patates tampons, des flèches. L'ennui d'être ennuyé, 1h40. Le bruit du supermarché, du dernier chantier, des écoliers. T'as quelques minutes encore? "On y va." "Espèce d'enculé" "Et dire qu'on les connait" "Moins quinze pour cent sur un rayon différent" "VOIE B." _ 
Aquarelle à la pluie. 
2nde année, pomme, haut parleurs, Rosa. 
Où ça? Au quai. 

02/10/2010

MAN TÄNKER SITT / BURROWING

Film Suédois - 2009 - 35 mm - 76 minutes - Fredrik Wenzel et Henrik Hellström

Vu au Festival premiers plans d'Angers, en Janvier dernier - Hors concours. 
Je me rappelle on était un petit groupe de dix, et seulement deux à l'avoir apprécié. Il traînait en longueur d'après les autres. C'était en milieu d'après midi, on venait de manger, et on piquait du nez comme on dit. La musique, agréable, envoûtante donnait envie de fermer les yeux, mais on se retenait. Les images étaient d'un esthétisme sans pareil, et c'était se perdre que de ne plus lire les sous-titres. Et puis à la sortie il y avait eu échange de critiques. "Un film beau pour être beau, ça m'intéresse pas.", "Il s'y passe rien." 
Ce qui m'emmène à me demander, pourquoi est ce qu'on cherche toujours à voir du spectaculaire? Ces trucs qui nous dépassent, qui n'arrivent jamais. On paie pour voir des merdes bon marché qui nous donneront nos lots d'action. (j'exagère)  Man tänker sitt, lui, donne à voir, à entendre, à réfléchir. Il traîne joliment en longueur. L'image, le son, le texte est travaillé. C'est la vie qui coule, c'est l'ennui sans artifice. 
C'est la beauté du simple. 
C'est un tout qu'on aime ou qu'on aime pas, qui frustre même. 
Parce qu'on a pas l'habitude d'être servi comme ça.
Et qu'il n'y a pas de héros.


Et puis Erik Enocksson magnifie tout ça, 
avec son superbe travail sonore.

Et si j'en parle que maintenant,
c'est parce que je suis tombée sur la BO aujourd'hui, alors que je repensais à ce séjour. (Du coup je suis impatiente d'être au prochain festival, d'autant plus que j'habite à deux pas maintenant.)