14/12/2010

TRUMAN SHOW.

A l'occasion, il y aurait eu la folie amoureuse. Sûre à 80%. Il y aurait eu le panneau à 50mètres, et j'y serai allée, presque en courant. Naïve. J'aurais trouvé beau le vent dans mes cheveux, et le cri des gamins. J'aurais laissé ouvert cette porte, que j'ai tellement de mal à fermer depuis toujours. J'aurais laissé rentrer les courants d'air, et ça m'aurait fait rire. Et tout en étant consciente du passé, des embûches, des déceptions, de tout ça j'aurais continué comme si de rien. Il aurait été le genre de type qu'il n'est pas. Je m'en serais foutu d'avoir le coeur fichu, à la final. Je me serais autorisé à y penser quand je veux. A lui trouver toutes les qualités, même celles qu'il n'a à l'évidence pas. J'aurais eu le sourire niais presque constant, mes des doutes la moitié du temps. J'aurais écrit des tas de textes, sur le combien du je le déteste et sur le pourquoi de l'amour, j'aurais ouvert à nouveau ce cahier refermé. Et puis j'aurais tout misé sur un sourire. Ou peut être sur notre dernière discussion à thème, une attitude, un geste, son pull. Et alors, ça aurait été la fin. 


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