Il y a un mois, presque jour pour jour, j'aurai pensé écrire ici ma vie est un fiasco. Et puis non. Cette vie que je n'ai jamais connu n'est pas catastrophique. Elle me laisse moins de place. Mais cette réduction m'ouvre à d'autres choses. J'ai l'impression de vivre un concentré de nouveautés. Je me couche tôt, me réveille sur les coups de trois heure et demi et me rendors à dix. Je vis entre deux assoupissements. Vingt minutes dans la nuit, à pédaler de toute mes forces avec pour compagnie le dernier album acheté. Mon badge et des bips. Quelques bonjour francs, hésitants, parfois vent. Six lapins et moi. Je tire, je pose, je porte, je range et dérange. Quelques futilités. La House me réveille et la variété me tient éveillée. Je mémorise l'endroit, le toi. Mon dada sera ça, saturer mes connaissances, les figer, emmagasiner. L'ambiance m'inspire quelque fois une lassitude et des aiguilles. Mais je liste. Les coulisses, cette personne que je prend soin de ne pas être, la séparation de nos vies, ce qu'on sera après, ce qu'on ne sera plus pour nous. Restent les notes éternelles.
22/07/2011
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