11/12/2011
c'est comme une rupture.
Ca fait presque aussi drôle, ça rend
vide: ce petit mal. Alors je fais les
choses comme je peux. Et on me
traite de ces filles qui font des gateaux
pour aller mieux . Pour aller mieux,
moi, j' achète n' importe quoi. Je
trouve des isolés. Un cheval à l'unique
sabot, une fillette à la moitié de crane,
un éléphant chevelu, des yeux sans
visages, du plastique en poupon (X 3).
Figures qui deviennent les invalides de
ma petite entreprise. Et ça me va un
peu, ça me va pour la journée. Mais
c'est ces soirs où je regarde les lumières
bouger dans les feuilles. Où je lève le
rideau qui font de mes nuits des rêves
d'expulsions. Je ne suis chez moi nulle
part quand il fait noir. Mon appartement
est un receuil de passés. Et celui des
inconnus me fascine , les objets qui ont
des Avant , mes immigrants . J'aime
beaucoup me raconter des histoires.
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1 commentaire:
C'est beau !
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