Laissez -moi. Je veux continuer à me cramer les pieds.
On déchante à mon avis beaucoup trop vite. Et il fait un froid de canard à s'en geler le coeur. Alors je m'arme d'un faux vieux tee-shirt, et de mon armure toute douce jaune poussin, mon meilleur allié.
Et pourtant rien ne cloche, cette semaine j'ai retrouvé un peu de tout ce que je voulais. Et puis c'est marrant comme lorsqu'on parle du loup il revient au galop. Mais ça n'a rien de déplaisant, d'habiller les conversations de "Je t'ai dit que?". C'est tout ce qu'il faut. Sentir que la fin est proche mais que l'on s'amuse encore un peu, peut-être même trop. Préparer beaucoup de choses scolaires mais tellement plus amusantes encore que ce qui nous attend. Et faire réagir les gens. Surtout ça. Je ne compte plus tous ces "Merci". Ca saute au coeur, les gens qui vous attrappent comme ça pour vous dire qu'ils ont aimé, qui vous laissent des messages par ci, par là. De savoir que ça a plu aux gens.
De raconter des choses que l'on ne s'entend même pas dire finalement. Et d'être un peu seule.
Et puis Acheter du tissu. Ressortir la machine à coudre qui n'attend même plus,faire toutes nos affaires vite, sans plaisir parce qu'on a pas le temps.
Décommander.
Sentir qu'il fait bien plus froid. Ecouter Beirut. Se dire qu'il faut s'y mettre. Comme on se le disait hier, et puis l'autre hier aussi.
Comme on se le dira demain.
Et comme on en rêvera cette nuit.
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