Et je me rappelle l'avoir accueilli, chez lui. Le verrou qui s'ouvre et moi dans ses bras, en sanglots. C'était l'histoire d'un moment. Un moment d'abandon: l'abandon de moi-même. Il n'y comprenait rien. J'ai récupéré les mots qu'on m'avait arraché quand la colère a remplacé les larmes. Et j'avais bien trop froid, j'étais plus vraiment là. Juste je me suis retrouvée assise dans le coin de la pièce, et j'ai plus bougé. Et puis le vide a fini par me procurer du bien, un bien inexplicable. Et j'ai arrêté de douter, j'ai juste vécu le moment présent. J'avais bien plus chaud, j'étais bien plus sereine, et la plénitude m'emballait toute entière. C'était l'histoire d'une soirée, et j'avais perdu. Mais je me voyais forcée d'avouer que j'avais gagné, un peu, à côté.
Tout en sachant pertinemment que demain ce serait différent, et qu'alors peut-être j'aurai retrouvé l'amertume des derniers jours.
(J. M. M. H.)en fait, écrire ici c'est plus fort que moi. Et tant pis pour le reste, les autres. J'en ai envie, c'est tout. Il y aura bientôt un autre cocon. Mais pas ce soir, pas demain non plus.
Ah. Et puis si tu repasses par là un de ces jours,
sache que le "tu" t'es pas exclusivement réservé.
Ah. Et puis si tu repasses par là un de ces jours,
sache que le "tu" t'es pas exclusivement réservé.
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