27/09/2010

Dialogue entre deux incompris.

Si inhumaine et fragile à la fois. 
J'ai le ventre en compote. 
J'en fais trop, puis plus assez.
Je te dégage, t'en dis trop,
te remercie. 
à V.


J'ai envie d'un ailleurs, de classer les mots, d'en faire des phrases. Mais ailleurs, plus ici. Quelque part où je n'aurai pas peur d'écrire trop, d'en dire trop, de passer pour une pessimiste finie, d'une déprimée y a plus rien à faire. Entamer une thérapie, poser le/les problèmes, même pas sur mon journal. Je voudrais écraser ça au fin fond du fond, jusqu'à ce que ça puisse vraiment ressortir, jusqu'à ce que je me dise "ah, mais c'est ça.". Jusqu'à ce que je comprenne que pendant tout ce temps j'ai fermé les yeux volontairement. Parce que j'ai pas voulu croire, et que maintenant je ne crois plus. Quand je me contente d'en rire en me disant "ah, mais ils se raccrochent avec ce qu'ils peuvent les gens." alors que j'ai à peine dix-huit ans et que je devrais rire de tout, pour tout. Quand je vois le bordel dans mes nuits, et le vide à l’intérieur. Quand je suis incapable de vouloir, de le savoir. Quand je préfère envoyer valser ces nuits où dans le froid, mes sentiments se multiplient puissance 10 000, et qu'impuissante j'y plonge la tête la première. 
Dans la rivière.

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