30/09/2010

NANTES, BUSWAY 24 - PIRMIL.



ni majuscule, ni point

Jeudi.
Mon coup de coeur de la Quinzaine de la photographie revient à Lionel Pralus. (En même temps il faut dire que j'ai juste eu le temps d'aller à L'atelier et au LU.)  Je trouve beau la façon dont, de prime abord, une simple photographie devient plus lue que vue. Le paysage devient support, le support d'un texte bien plus personnel encore. Une histoire de famille. Alors on marche, on se penche, on part en diagonale, on lève la tête, on se baisse parfois. Et la photographie devient moindre. A mes yeux en tout cas, elle l'est devenue. On regarde les autres déambuler, on les voit dans des postures insolites. Et un jeu se dessine entre l'oeuvre, la lumière et le regard. On ne comprend pas tout, mais on essaie, on oublie souvent aussi vite. Et la curiosité (parce que c'est ça qui nous pousse) nous dévoile un rapport beaucoup plus intime avec l'artiste. 



(mais déjà Blogspot fait la gueule, alors je rajouterai mes essais photographique demain.)

Le mal n'est plus que physique, je ne suis que l'ombre de ton vide.

Et je me rappelle l'avoir accueilli, chez lui. Le verrou qui s'ouvre et moi dans ses bras, en sanglots. C'était l'histoire d'un moment. Un moment d'abandon: l'abandon de moi-même. Il n'y comprenait rien. J'ai récupéré les mots qu'on m'avait arraché quand la colère a remplacé les larmes. Et j'avais bien trop froid, j'étais plus vraiment là. Juste je me suis retrouvée assise dans le coin de la pièce, et j'ai plus bougé. Et puis le vide a fini par me procurer du bien, un bien inexplicable. Et j'ai arrêté de douter, j'ai juste vécu le moment présent. J'avais bien plus chaud, j'étais bien plus sereine, et la plénitude m'emballait toute entière. C'était l'histoire d'une soirée, et j'avais perdu. Mais je me voyais forcée d'avouer que j'avais gagné, un peu, à côté.
 Tout en sachant pertinemment que demain ce serait différent, et qu'alors peut-être j'aurai retrouvé l'amertume des derniers jours. 

(J. M. M. H.)en fait, écrire ici c'est plus fort que moi. Et tant pis pour le reste, les autres. J'en ai envie, c'est tout. Il y aura bientôt un autre cocon. Mais pas ce soir, pas demain non plus.
Ah. Et puis si tu repasses par là un de ces jours,
sache que le "tu" t'es pas exclusivement réservé.

27/09/2010

Dialogue entre deux incompris.

Si inhumaine et fragile à la fois. 
J'ai le ventre en compote. 
J'en fais trop, puis plus assez.
Je te dégage, t'en dis trop,
te remercie. 
à V.


J'ai envie d'un ailleurs, de classer les mots, d'en faire des phrases. Mais ailleurs, plus ici. Quelque part où je n'aurai pas peur d'écrire trop, d'en dire trop, de passer pour une pessimiste finie, d'une déprimée y a plus rien à faire. Entamer une thérapie, poser le/les problèmes, même pas sur mon journal. Je voudrais écraser ça au fin fond du fond, jusqu'à ce que ça puisse vraiment ressortir, jusqu'à ce que je me dise "ah, mais c'est ça.". Jusqu'à ce que je comprenne que pendant tout ce temps j'ai fermé les yeux volontairement. Parce que j'ai pas voulu croire, et que maintenant je ne crois plus. Quand je me contente d'en rire en me disant "ah, mais ils se raccrochent avec ce qu'ils peuvent les gens." alors que j'ai à peine dix-huit ans et que je devrais rire de tout, pour tout. Quand je vois le bordel dans mes nuits, et le vide à l’intérieur. Quand je suis incapable de vouloir, de le savoir. Quand je préfère envoyer valser ces nuits où dans le froid, mes sentiments se multiplient puissance 10 000, et qu'impuissante j'y plonge la tête la première. 
Dans la rivière.

23/09/2010

Un coeur qui pèse un gramme de plumes c'est peut être mieux qu'un coeur qui pèse un kilo de pierres.

                           △                         



Il n'y a rien à dire, rien à faire, rien à penser, rien à écrire. 
Il faut se faire anonyme maintenant que l'automne pointe le bout de son nez, et foncer. 

21/09/2010

Ça sent le parfum pour homme dans les toilettes. - Tu rigoles? ça sent la vodka.

OK GO JE T'AIME.
Cette nuit, on était tout les deux dans la ville éclairée avec un tas d'autres gens. Puis, poursuivit on s'est éclipsé sur la plage caché sous le balcon en béton. Et on est parti, on a gravit la pente de rochers, tout en montant en même temps sur un tas de boîtes à chaussures. Des écrans énormes faisaient la promotion de ces chaussures d'occasion.Et puis je suis partie avec quelques autres, on était sur le bord de l'eau. Il y avait des tas d'objets précieux, des lampes aux têtes de morts, des vieux colliers, des bibelots, j'en ai mis deux dans mes poches. C'était l'héritage de la mer, des visages de vieilles dames flottaient dans nos esprits. C'était le fruit interdit, et on le dérobait. Et puis on est entré dans la maison sur l'eau, de l'autre côté. Il y avait des tas d'habitants, des enfants courraient partout. Marjolaine y avait sa galerie. Des tas de dessins. Puis la mer est venue tout emporter. La maison inondée, est devenue sous marine.
 Je me suis réveillée.

18/09/2010

J'AI CHOISI DE PAS CHOISIR LA VIE.

La vérité c'est quand je sais bien que ton monde est trop loin, et le mien aussi. Nous sommes diamétralement opposés. Et pas besoin d'avoir la tête à l'envers et les pieds en l'air pour s'en rendre compte. 
C'est comme ça, on a pas choisi.
Et merde, j'ai encore oublié que c'était à la menthe poivrée. Alors mes cheveux sentent le papa. J'ai mis des bigoudis pour rire, et ça n'a pas loupé. De faire rire. Je prends moins le temps d'écrire, et dès que l'envie me vient je case ça dans le bordel écrit. J'ai des tas d'idées pour de futur projets et ça me met en joie. J'attend plus que le bon moment, et pour le moment ça donne deux pages de Journal Intime d'inspirée. Je me réveille tous les matins à des heures indigne de vacances parce que je coule sous les rendez-vous: Conduite. Médecin. Dentiste. Achat Meubles. Code. Conduite. Dentiste. Et me traîne. J'ai laissé la quasi totalité de mes affaires à l'appartement, alors je me débrouille comme je peux avec ce qui reste. Inhabitude. Aussi mon récent coup de coeur va à Department Of Eagles, et surtout à leur titre Phantom Other. Je mange les derniers cookies. Et j'ai un peu peur de finir par leur ressembler, je deviens un peu trop la pire des options à vrai dire. Mais tout va bien pour le moment, et je m'amuse à dire encore que j'ai 17 ans. Parce que c'est la vérité après tout, et qu'après on pourra toujours s'étonner. 
Je serai une enfant de dix-huit ans.

15/09/2010

Comment ça, tu n'as pas de tapis?

Il y a quelque chose avec toi qui
passe bien, qui me donnerait
presque envie de renifler tes
 chaussettes, de dormir dans ta 
douche, et de faire plus ample 
connaissance avec le tapis de ta 
porte d'entrée. 
De rire toute seule de trucs et 
d'autres devant les imbécillités
d'la télé réalité. De te laisser 
me regarder comme l'un des plus
grands mystères de ta nuit. 
D'admirer ta fenêtre et les volets
qui couvrent trois fois rien.
 Tes mouchoirs qui traînent, et le 
dernier ticket restau sur le 
bureau. Et tout ça sans ne jamais,
 ô grand jamais.
 Te frôler/
juste du regard



Le meilleur pour la fin.

12/09/2010

05/09/2010

tu verras bien ce qu'ils te répondent les "handicapés du bonheur", ces bâtards ouai comme tu dis. C'est dégueulasse, on a vraiment rien demandé au départ.








C'est bizarre, il y a des jours ou je pourrai balancer 5 articles à la suite comme ça, en ayant l'envie aussi. (et je me raisonne en me disant que non, c'est pas bien d'abuser) Alors que pendant une semaine je peux n'avoir plus aucune inspiration. C'est un peu le cas là, maintenant que j'ouvre les yeux sur certaine chose qui ne me posait d'ailleurs aucun problème jusqu'à peu. Du coup je profite de mon stock de photos spécial "champ" et d'un texte quand même assez médiocre pour ouvrir ce mois de Septembre. Placé sous le signe des rendez-vous, de l'aménagement du T1, des derniers au revoir, des dernières fois, de Bonjours, du voisin botaniste/bourge, et de l'inconnu au shrek sous le frigo.