26/02/2011

Le thé libanais, c'est brûlant.

Mon appartement est vraiment sans dessus/dessous. Le matelas pour invité traîne sur le sol. Et ce qui avait le dont de (ces derniers temps) me mettre hors de moi: n'est plus. Je n'ai plus aucune notion du temps, il faut dire qu'on squatte un peu partout et qu'on se retrouve toujours chez nous, au réveil. L'ambiance moite domine, mais toi je sais que tu n'es pas de ces gens là. Il y a quelque chose de solidaire qui fait que je vous aime beaucoup et qui me fait aimer la surprise, aussi. Je rêve d'une vérité, de quelque chose qui me fait peur, ou d'une gloire précise. Il est 19h, on me réveille. Je m'étais endormie tout habillée. "Allez viens." Alors je vais fatiguée par un matin noir. Et puis il fait chaud ici, il fait beau et c'est heureux. Hier encore c'était chaleureux on rencontrait les voisins, les douches habillées et en chaussures, tes amis et 5 bouts de maison. On embrassait les miroirs, on se faisait indiens et des tatouages au henné. Je crois bien qu'on était ridicule, mais ça importe peu.

20/02/2011

Il fait triste ce soir.

1991, une année que je n'ai pas vécue, tourne en boucle. J'ai des frissons car/et il fait toujours trop froid ici. Mon nez me pique et je me sens vide. L'existence, morne, des soirs de dimanche m'emplit pour la énième fois. J'ai le cafard et une sous-estime qui se confine à l'intérieur. La dégueulasse mise au point de mon objectif me laisse insatisfaite, tant dis que tout un tas d'idées me viennent à l'esprit. Je vais sans doute finir par trouver insupportable les enfantillages, mon poids et mon voisin. Je voudrais bien qu'on m'envoie très loin 
avec ou sans bagage à main.


18/02/2011

Il y aurait des fleurs légères endormies sur les étagères.

Les jours se remplissent de nuits. Il n'y a presque plus que ça. Je m'entiche des matins qui font midi. Et m'y prépare des plateaux déjeuner. Le soleil donne sur mes cheveux et me blondie un peu. Je me sens légère et mes routes se rythment mécaniquement au son de Calvin Harris, deux aller-retour par jour. Au soleil et en lune, pleine. Je me détache de ce monde un peu, et quand je le chéris moins, alors, je prétexte être à plusieurs.  Un verre, un café, un anniversaire, une fête commerciale, une soirée privé qui ne l'est plus tant que ça. J'en apprend. La solitude me fait l'aimer. La compagnie me fait aimer. Bipolarité. Je réécoute les jolies traces d'un passé presque effacé. Et tente d'aimer moins ce que je déteste à la fois. Vide. Je vais, un peu plus lente. Mes idées se frayent un chemin à leur rythme, petit. C'est pas comme avant. "C'est pas comme avant." Et on se dit ça, tout le temps.
Grands enfants.


(et je m'excuse d'avance pour le manque d'articles, d'originalité et de photos. D'autant que je n'ai plus de clique droit ce qui rend les choses plus difficile, aussi.)

07/02/2011

la vanité des aigles.

BONSOIR.
Ayant besoin de me renouveler un peu après un an passé sur ce blog, je me suis enfin décidée à créer un blog illustré. Le texte y est réduit à son minimum et j'y montre des créations personnelles, mes travaux, des projets. Ça me fait donc deux blogs à entretenir désormais, en espérant que ça fonctionne. 
Le lien: http://charleneguyon-mathe.blogspot.com/

(PS: il y aura très certainement beaucoup de redondance entre les deux endroits, et je m'en excuse d'avance!)

04/02/2011

I FOUND A GIRL FOR BREAKING HEART.

On a dépassé les 365 jours, les 52 semaines, les 12 mois. 
Une année entière a défilé et filé. (sur la toile)
C'est des changements. C'est passé vite. La dernière fois je vivais chez mes parents, à plein temps. J'étais encore au lycée et me préparais à l'avenir. L'avenir c'est aujourd'hui. J'ai deux maisons: l'unique et la périssable. Il y a ma chambre de 12m² tapissée de souvenirs du sol au plafond. Et mon T1 se remplissant de manière similaire mais plus timidement (de prospectus, d'affiches et de tracts d'ici). Je vis d'un peu d'art et de reste, j'observe et ça me prend aux tripes. Je vis d'autres choses et mon voisin se fait passer pour le service universitaire. Je ne fais pas trop de bruit tout compte fait. Il voudrait bien un tire bouchon. Moi je voudrais bien son nom. Je n'ai pas de prétexte pour le revoir. Puis j'écris des mots, des lettres, et noue le contact avec l'air naturel. Tout est plus facile et difficile à la fois. Je me soulage de ce semestre terminé "on ne peut mieux" et de l'enthousiasme du jury. Partir de zéro c'est peut être signe de tâche de vin, de folies nocturnes, de passion, de fatigue, de pression et de beaucoup de café.
De ce fait il me tarde vraiment.