05/07/2010

A la pendule, il est 8heure moins 7. (en vrai il est quelques moi(s) en trop)

  
  Mais tu sais parfois je voudrais que tu viennes me parler. Vraiment. Surtout le soir, c'est le soir quand ça va le moins en général. Y a certaine soirées d'été comme ça, où j'ose même pas écouter cette musique que j'aime parce que ça me rappelle combien j'ai chialé là-dessus. Combien c'était pas drôle, tu sais (mais tu sais probablement pas, je suis bête). Alors j'ai besoin de quelqu'un comme toi, avec qui je partage pas grand chose. Pour oublier un peu toutes ces histoires à la con. Que je n'ai même plus. Je voudrais parfois qu'on me fasse comprendre que ça sert à rien de déterrer les choses, que non c'était pas mieux avant. Et que justement si je pense comme ça, je finirai par remarquer que c'est toujours mieux avant. Qu'on est bien mieux dans le ventre, à 5 ans, puis à 13 ans. Mais plus maintenant. Répètes moi encore et encore, même si ça m'énerve, qu'il faut que je me bouge un peu. Rassures moi, assumes moi. J'ai la chair de poule. Fais moi quitter le béret, le bonnet, le par-dessus jaune poussin des jours où les mouchoirs trainent sous l'oreiller, et sur la table de nuit. Dis moi que c'est humain, encore. Les jours où trop faible, mon dévolu tombe sur toi. Les jours où je ne vois plus que mon assortiment de paquets de mouchoirs comme une opportunité. Les jours où tout devient prétexte et où mon égoisme reprend le dessus. Dis-moi, que c'est bien quand je ne tremble plus la nuit. Et quand je ne m'emporte plus comme ça. Ou dis moi que c'est bien quand je pleure un peu. Et n'oublie pas de rajouter, comme tu le fais à chaque fois, que ça ira mieux demain.

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