19/05/2010

LES GROS ESCARGOTS FABRIQUENT DU BETON.

ET MOI PLUS TARD JE SERAI CAMIONNEUR.
oui. Etre heureux deux fois pour une même chose c'est possible

Take an other picture with your click, click, click, click, camera.
J'avais ce visage terrifié, figé qu'on a parfois. Le car titubait. Je m'imaginais toutes sortes d'émotions. Le minuscule "c'est pas grave, je le savais de toute façon", la mine de rien, l'envie de pleurer qui monte aux yeux, je m'imaginais la réaction de mes parents qui me decevrait forcément autant qu'ils auraient pu l'être, la déception. Tout le monde croyait en moi, sauf peut-être moi. Je m'imaginais, la joie, forte, l'envie de rire à n'en plus s'arrêter, je m'imaginais leur yeux, les appels comme la dernière fois. Et j'attendais, le vernis écaillé, les 5 bracelets (pas un de plus), cette bague qui c'était faite la malle, cette trousse que je gardais, la cuillère en plus. Les superstitions à la con. 
Je n'attendais rien, j'esperais. J'aurai pu les traiter de cons, ou pas, j'aurai peut être dit que c'était normal. Je disais déjà ne pas avoir fait au mieux, et que ce serait pour l'année prochaine. Mais maintenant je me disais même que ça ne le serait plus. 
Et alors, la lettre entre les mains, la lecture en diagonale (sans chiffre), une relecture. 
Aucune réaction. 
Et puis j'ai vu leur yeux, et j'ai chialé de joie.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

beaucoup trop de choses se sont passés, beaucoup trop de choses à me raconter petite chou de bruxelles!!!!! je ne savais même pas pour Angers! je te fécilite comme on ne peut pas mieux le faire! je suis fière de toi <3

Cunégonde (Ollie) a dit…

Merci :) Mais comme tu as pas signé, je peux savoir qui tu es?