MIAOU. (le titre est positif, ouai)

    La grosse erreur est de fouiller sa boîte de réception, comme ça pour rien. Et de se rendre compte à quel point on a perdu ces trucs futiles. Nos histoires de rêves débiles, et puis peut être aussi ces salades qu'on se racontait. Sans se connaître, rien qu'à la couverture (et sans doute aussi d'un peu d'un faux nous). Mais je me rappelle comme ça m'amusait tout ça mine de rien. Ca m'amuserait peut être un peu moins maintenant qu'on s'est évaporé, chacun de notre côté, et qu'on est plus que des noms sur un visage, une image fixe et/ou mobile. 

    Tout compte fait les lectures furtives m'auront suffit pour savoir que je ne te connais plus. Mais t'ai-je déjà connu?

L'image de l'article précédent, est vraiment géniale,  parce qu'à la base elle ne fait pas du tout réference à cette oeuvre de Manet, en fait elle est seulement documentaire d'une soirée, et je l'aime mieux comparée. 

 Settle For A Draw - Arctic Monkeys

Je crois que j'ai un problème.

Photo d'Adelette.- Le déjeuner sur l'herbe./ Edouard Manet
Les détraqués sur l'herbe./ Edouard Manet

ou l'art d'être frais.

Et quoi? 

Je n'sais plus dormir. 

Je n'comprend plus rien.

Et je laisse faire... 

Je laisse faire ce temps qui m'emporte.

Ce vent, et cette pluie. Et je fond. 

 Parce qu'au fond, on est bien trop cons. 

(demain ce sera différent (peut-être)) 

On pourrait appeller ce billet, ou on pourrait venir le chercher aussi. Un chien, où ça?

    La chambre.

Il fait un temps à sortir dehors et sauter dans les drôles de flaques, inexistantes. A jouer de la clarinette en pyjama. A réfléchir sur combien de fois on a cru trouver nos paires de bras et jambes manquantes. Et à se demander comment ce sera une fois qu'on les aura trouvé, vraiment. Il a trois genres de genres: gays, en couple, non interressé, et peut être même aussi les barges. En clair j'ai pas grand chose/chance. Ca pourrait devenir nul et non avenu si je fais rien, mais de toute façon j'ai rien envie de faire. Il fait un temps à recevoir deux gouttes dans les deux yeux. A écouter tout ces tubes qu'on écoutait quand on était jeune, quand on avait l'âge à se battre pour des coquilles jaune/verte. Il n'est plus l'heure de fricoter avec le passé, plus du tout sauf peut être avec Kaki King et le jazz. Au contraire il est l'heure de faire des planches, et se tâcher en peinture. De plancher sur les révisions du BAC, et de se goinfrer en macarons. De s'abrutir paradoxalement et de porter des antiquités, de piquer les fringues de son père et d'avoir l'air inaccessible. Parce que ça fait bien.

Qui êtes nous?

Où sommes nous? Pourquoi faire?

J'ai une carte graphique de merde, et je suis super fière de l'afficher publiquement. Ouai, gros. 

 

LES GROS ESCARGOTS FABRIQUENT DU BETON.

ET MOI PLUS TARD JE SERAI CAMIONNEUR.

oui. Etre heureux deux fois pour une même chose c'est possible

Take an other picture with your click, click, click, click, camera.

J'avais ce visage terrifié, figé qu'on a parfois. Le car titubait. Je m'imaginais toutes sortes d'émotions. Le minuscule "c'est pas grave, je le savais de toute façon", la mine de rien, l'envie de pleurer qui monte aux yeux, je m'imaginais la réaction de mes parents qui me decevrait forcément autant qu'ils auraient pu l'être, la déception. Tout le monde croyait en moi, sauf peut-être moi. Je m'imaginais, la joie, forte, l'envie de rire à n'en plus s'arrêter, je m'imaginais leur yeux, les appels comme la dernière fois. Et j'attendais, le vernis écaillé, les 5 bracelets (pas un de plus), cette bague qui c'était faite la malle, cette trousse que je gardais, la cuillère en plus. Les superstitions à la con. 

Je n'attendais rien, j'esperais. J'aurai pu les traiter de cons, ou pas, j'aurai peut être dit que c'était normal. Je disais déjà ne pas avoir fait au mieux, et que ce serait pour l'année prochaine. Mais maintenant je me disais même que ça ne le serait plus. 

Et alors, la lettre entre les mains, la lecture en diagonale (sans chiffre), une relecture. 

Aucune réaction. 

Et puis j'ai vu leur yeux, et j'ai chialé de joie.

On a plus qu'à partir, en fumée.

 
Et j'ai regardé mon semblant de dissertation de philo, et je me suis dit "Charlène t'es bien trop conne, bon sang." La vérité c'est que je t'aime beaucoup, mais que je suis incapable de le montrer. un minimum.

Rock`n`roll baby!

Peut-on être heureux deux fois pour une chose unique?

L'enfance se boit autour de cookies et de chaussons trop petits.

Allez, pars avant! Planque-toi!

A river don't stop to breathe - Mum 

La vérité c'est que j'ai porté tout le bonheur du monde dans mes yeux en l'espace d'un instant.

 Que restera t-il?

SANS VIN, SOIT SANTE.

-J'ai peur que les mots sortent de ma bouche comme des glaçons.

-Et bien, trouves des mots à haute température!

- FROID, SOLITUDE, FRIGIDAIRE!

La joie, la folie, la fierté, l'envie, le rire.

J'ai vu tout ça, puis ça s'est tassé un peu ...

Il y a eu la poussée de stress, le sautillement

,courrir annoncer la bonne nouvelle, appeller,

n'importe qui puis, se trouver dans un état de

plénitude, avant d'apprendre que finalement on

s'est enflammé, un peu. Et de voir son visage 

blême, qui ne veut pas y croire. Et on attend.

Je suis BANG, BANG Cillit!

On sera jamais mieux que dans de vieilles converse (et un sweat à capuche), c'est moi qui vous le dit. 

C'est à en dégobiller des germes d'elfes en rute, et y a de quoi.

(attention! l'image de droite 
détient un contenu inapproprié)

 La porte-fenêtre de ma chambre me donnerait presque l'air d'être blonde.

 Crystal Castles 

c'est vraiment trop bon.

Une envie de femme enceinte: écouter de la douce chanson française.

UN PARAVENT SUR LA TETE.

Elle ferait tout aussi bien de s'envoler

Et j'aimerai vous dire, que je hais ces cheveux, que je les ai jamais aimé, que je les déteste, que c'est moche et que j'aimais mieux avant. Quand je regarde nostalgiquement ces photos, la longueur en plus. C'est superficiel, mais je me sens nue, moche et nue. Je déteste ça, et c'est l'temps qui fait ça.

L'amour dure un an trois quart.

En attendant les essuis glaces prennent beaucoup trop de place.

Automne, Hiver, Printemps, Eté, Automne, Hiver, Printemps.

Ca supplante, c'est supplanté. On fait vite le tour, doucement.