Et ces faisceaux qui dansent. Ces faisceaux, ennivrant. Je n'suis déjà plus là tu vois, et je n'ai rien pour te faire dire que je suis déjà loin, je n'ai pas de mots pour ça. Mais je le sais, que je suis loin, c'est déjà bien.>>
Paris, c'est fini. Et c'était beau, il faisait froid, mais c'était bien. Le Grand Palais, le Centre Pompidou qui m'ennivre de joie, qui me fait me sentir enfant et bien en même temps à chaque fois, la Cinémathèque et ses faisceaux, sa part de rêve, Le Sacré coeur, la beauté du paysage, et les Guignols de l'info, le métro, le Bus, le Théâtre. Le chaud,le froid, les gants, les douches collectives, les lits pas fait, la fatigue,les sautes d'humeur, les photos. Le beau, le beau, le beau.
<<Je veux photographier les rites importants de notre présent car nous tendons, alors que nous vivons ici et maintenant, à ne percevoir de celui-ci que ce qui est aléatoire, stérile et amorphe. Alors que nous regrettons que le présent ne soit pas comme le passé et désesperons qu'il ne devienne jamais le futur, ces innombrables et impénétrables coutumes sont en attente de sens... Ce sont nos symptômes et nos monuments. Je veux simplement les sauver, car ce qui est rituel, curieux et banal appartiendra bientôt à la légende.>> Diane Arbus, 1963.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire