21/02/2010

Emporter tout, ne rien laisser. et plus tard visionner nos vies sur la télé.








     










    Vue de l'Hotel Mercure, jeudi soir, chambre 103, aux alentours de 21h.

Je n'sais plus ce qui m'arrive. Je vais bien c'est certain. 
Mis à part Google, qui me demande une bonne centaine de fois dans la journée si je veux installer la barre alors que je l'ai déjà ce foutu machin, mis à part le fait de savoir qu'il va falloir me trouver un boulot, finir et commencer une dizaine de projets, prendre le temps de m'inscrire aux écoles, faire les devoirs, essayer de me coucher beaucoup moins tard que ça sous peine de finir amoureuse de mon lit à chaque petit matins (comme c'est déjà le cas).
Le fait de quand même savoir que ce soir je vais trainer dans Saint Gilles avec Gaelle a lui raconter toutes sortes de choses abracadabrantes tandis qu'elle fumera ses Lucky Strike, le fait de savoir qu'avec Marjolaine on va se faire une soirée Chatroulette+Voldemort, et de savoir aussi que je vais sûrement bientôt aller sur Nantes, le fait d'avoir passé des vacances géniales à Angers aussi. Le fait d'écouter du Beirut sans se lasser, le fait de jouer à papier/ciseaux avec des vrais papiers/ciseaux, de s'amuser à faire la geek folle collectionneuse de bandeaux, d'avoir envie de parler anglais pour rien, de continuer l'interminable déco de chambre, et de voir mon chat là, sur le lit.
Mais j'ai un peu peur aussi.

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