23/01/2011

This thing hurts like hell.


Prend les choses trop à coeur, atteinte de presque schizophrénie, girouette à plein temps. Voudrait parfois être blond vénitien. Aime la pluie forte sur le toit ou pas du tout. Est méfiante. Adore les podcasts et déteste les retards de train. Déchire sur les affichages libre. Aime superposer les images pour en créer d'autres. Change d'écriture et de façon de dessiner comme de chemise. A des coups de coeurs abusifs. Vénère la photographie et le pouvoir créatif. Mais déteste les passage piétons en ville. S'amuse du festival à venir. Est quelqu'un de stressée et fière. Souvent manquant de confiance. Utilise à profit les accidents. Travaille beaucoup dans le vent, peu dans le final. Possède un visage aux multiple apparences, n'est pas quelqu'un de figé. Réfléchit beaucoup et oublie d'agir. Pleure dans la douche pour ne pas se mouiller. Est une enfant. Mange trop de cookies. Apprécie la lumière verte et les flashs colorés. Aime boire un café crème le matin. Ne pars jamais sans son téléphone et n'appelle quasiment jamais. Est une indienne.

(YO)

15/01/2011

Aime: les arbres, l'inexpression et le surréalisme. Tantôt froide et sympathique.

Diana shots + 
Paris enneigé, la tour eiffel en prime et l'inconnu aux multiples questions sur mon jouet en plastique.

Ce qui m'inspire: les voyages en autoroute. Ça parait tout bête ces routes toutes faite. Mais j'aime voir le paysage se transformer autour. Les voyages en autoroute c'est mes réflexions artistiques. Je note à chaque fois quatre/cinq idées de projets. La liste "quand je serai grande et que j'aurai les moyens: j'inventerai ça" s'allonge au fur et à mesure. Ça mûrit, je le sens. Et je suis heureuse d'être heureuse parce que ce que je fais me plait. Parce que travailler jusqu'à pas d'heure et me lever le matin est beaucoup moins pénible, et que tout ça m'épanouit. Et même si autour de ça, avec le monde, je pourrai parfois me dire que je suis salope je préfère y voir de la gaminerie. C'est un peu mon hic à moi, cet effet girouette qui me rend (de) glace ou glaçon fondu (presque indépendamment de moi). ROUGE.Je me suis brûlée. DEUX FOIS. Aujourd'hui. Me suis coupée et on m'a cassé. Dessiner dans les musées me berce et j'adhère à la surenchère. "C'est très joli comme vous dessinez." Dit la dame sans cou. J'aime bien, voire beaucoup, réécouter le podcast numéro 145. Le développement argentique et mes achats de pellicules deviennent l'investissement que je ne met pas, moi, dans les clopes. 


Et quand je perd je pleure quatre fois et tape du poing.

08/01/2011

39heures, éveillée.




Body planet, 2011.

Tu es maigre, et ton corps serait très beau si on ne voyait pas toutes tes cavités, tu es transparente. A l'intérieur chacune de tes veines se rendent visible. 


Je compte les heures depuis que je n'ai plus dormi. Une nuit en tête à tête avec ta vie. Et alors si il ne nous reste plus que deux heures autant ne pas fermer les yeux. Demain, on luttera contre le temps. On sait pas faire, mais c'est pas grave. Les gens croiront ce qu'ils voudront, j'en saurai plus que tu ne le penses. Et j'aurai des valises sous les yeux. 
Quand vient le soir, je perds ma lucidité. Est ce que je rêve de problèmes et de mathématiques? Est ce que je mange pour de vrai? On me réveille d'une soirée que je ne contrôle plus. Vexation. 
J'en suis malade mais j'y vais quand même. J'ai peur. Je sonne à l'interphone, on m'ouvre. Tout est bien réel et quand je m’endors, on me borde comme une enfant. Et puis je rentre chez moi au petit matin.
Je n'ai jamais rêvé, la nourriture est là, sur la table basse, bien entamée. J'ai juste perdu la tête.

01/01/2011

Salut.

Je suis endormie. Je suis en train de faire un cauchemar. Je sens que j'ai très froid. Il est 6h du matin, tout est noir. Je ne me souvenais pas m'être bordée dans mon lit. C'est parce que je suis sur le canapé encore toute habillée. Tout est calme, rangé et j'ai encore un cotillon dans les cheveux.>>


2010 et ses 100 articles tout pile me font doucement sourire. Je ne sais pas si cette année de plus me poussera à écrire autant. Et puis j'ai conscience d'être le plus souvent négative dans les propos que je tiens, mais cette année m'aura fait grandir. Réellement, dans tous ces petits trucs qui me chiffonnent l'esprit il y a une part de positif. La vie en tête à tête avec mon 18m² , la bonne trentaine de sorties en nocturne, mes progrès en cuisine, les moments passés en atelier, les nuits presque blanches à boucler un projet, les vernissages, le court voyage à Paris, les vendredi soir et puis c'est niais, mais les rencontres. Ça me rappelle la soirée au chabada, les pâtes de 3h et demi, et puis la nuit à quatre, le fou devant ma porte d'entrée, les chevaux, le bar à pâtes du coin, les quartiers singuliers, les incrustes quotidiennes, le ménage, le stress de téléphoner, les fermetures de 19h30, la neige, les lacets attachés, les yeux fermés, les matinées enfer, le kebab à midi ou le FRED's à minuit, la BAC, les tuyaux de chantier, les gaffes d'un bourré, les rumeurs, les questions déplacées, les brocantes un samedi matin. Les clémentines, les cookies, baguettes et poulet rôti. 20 appartements. Tituber au petit matin. La gare, le sac et puis c'est tout.( Angers>Nantes>Maison.)

Je tenais à remercier aussi les personnes, qui, tombées ici par hasard  m'ont lu et suivi. Et leurs jolis mots qui m'ont souvent collé le sourire le temps d'une soirée. Voilà, je trouvais que c'était le moment pour le dire.