16/11/2012
04/11/2012
On est chacun pour l'autre, les gens de solitude.
On s'attache au vieux objets qui s'effritent, on les serre fort et on en parle encore. Ce qu'on devient? On devient comme avant, on a juste continué. On est ce qu'on disait, ce qu'on était pas encore. On se cherche encore. Est ce qu'on a oublié? Peut-être que oui. On a un peu grandi, pas vraiment vieilli. On se fait du bile pour rien, pour se consoler chacun à chacun. On se rassure, on retourne les choses. Et on zappe. Le temps de l'oubli.
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