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02/10/2010

MAN TÄNKER SITT / BURROWING

Film Suédois - 2009 - 35 mm - 76 minutes - Fredrik Wenzel et Henrik Hellström

Vu au Festival premiers plans d'Angers, en Janvier dernier - Hors concours. 
Je me rappelle on était un petit groupe de dix, et seulement deux à l'avoir apprécié. Il traînait en longueur d'après les autres. C'était en milieu d'après midi, on venait de manger, et on piquait du nez comme on dit. La musique, agréable, envoûtante donnait envie de fermer les yeux, mais on se retenait. Les images étaient d'un esthétisme sans pareil, et c'était se perdre que de ne plus lire les sous-titres. Et puis à la sortie il y avait eu échange de critiques. "Un film beau pour être beau, ça m'intéresse pas.", "Il s'y passe rien." 
Ce qui m'emmène à me demander, pourquoi est ce qu'on cherche toujours à voir du spectaculaire? Ces trucs qui nous dépassent, qui n'arrivent jamais. On paie pour voir des merdes bon marché qui nous donneront nos lots d'action. (j'exagère)  Man tänker sitt, lui, donne à voir, à entendre, à réfléchir. Il traîne joliment en longueur. L'image, le son, le texte est travaillé. C'est la vie qui coule, c'est l'ennui sans artifice. 
C'est la beauté du simple. 
C'est un tout qu'on aime ou qu'on aime pas, qui frustre même. 
Parce qu'on a pas l'habitude d'être servi comme ça.
Et qu'il n'y a pas de héros.


Et puis Erik Enocksson magnifie tout ça, 
avec son superbe travail sonore.

Et si j'en parle que maintenant,
c'est parce que je suis tombée sur la BO aujourd'hui, alors que je repensais à ce séjour. (Du coup je suis impatiente d'être au prochain festival, d'autant plus que j'habite à deux pas maintenant.)

30/09/2010

NANTES, BUSWAY 24 - PIRMIL.



ni majuscule, ni point

Jeudi.
Mon coup de coeur de la Quinzaine de la photographie revient à Lionel Pralus. (En même temps il faut dire que j'ai juste eu le temps d'aller à L'atelier et au LU.)  Je trouve beau la façon dont, de prime abord, une simple photographie devient plus lue que vue. Le paysage devient support, le support d'un texte bien plus personnel encore. Une histoire de famille. Alors on marche, on se penche, on part en diagonale, on lève la tête, on se baisse parfois. Et la photographie devient moindre. A mes yeux en tout cas, elle l'est devenue. On regarde les autres déambuler, on les voit dans des postures insolites. Et un jeu se dessine entre l'oeuvre, la lumière et le regard. On ne comprend pas tout, mais on essaie, on oublie souvent aussi vite. Et la curiosité (parce que c'est ça qui nous pousse) nous dévoile un rapport beaucoup plus intime avec l'artiste. 



(mais déjà Blogspot fait la gueule, alors je rajouterai mes essais photographique demain.)